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  • Le « volet numérique » de la nouvelle loi Santé
    Actualité

    Article fort intéressant sur nextinpact.com sur le volet numérique de la nouvelle loi santé publiée mi juillet 2019 au Journal officiel.

    Généralisation des « e-prescriptions » (y compris pour les arrêts maladie), création d’un « espace numérique de santé » pour chaque Français, développement des télésoins... Présenté en février dernier en Conseil des ministres, le texte porté par Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la santé, a été définitivement adopté par le Parlement le 16 juillet. Le gouvernement ayant enclenché la procédure accélérée, seule une lecture a été organisée au sein de chaque assemblée. Si cette loi vient notamment mettre un terme au fameux « numerus clausus », elle ambitionne dans le même temps de poursuivre « la transformation numérique du système de santé et des pratiques des soignants », en complément aux différentes réformes phares de ces dernières années : ouverture des données de santé, remboursement des téléconsultations de médecins par l’Assurance maladie, « dossier médical partagé »... Le dossier médical partagé « ouvert automatiquement » à partir de 2021. Sorte de carnet de santé numérique, le dossier médical partagé contient notamment des informations sur les vaccinations du patient, ses synthèses médicales, les fameuses « lettres de liaison » entre médecins, les comptes rendus de biologie médicale, d'examens d'imagerie médicale, d'actes diagnostiques et thérapeutiques, etc.
    Par principe, le médecin traitant dispose d’un accès complet aux informations contenues dans le « DMP » de ses patients. Suite à la relance, en 2016, de ce projet pharaonique (enclenché dès les années 2000), il s’avère qu’environ 5 millions de DMP ont été créées à ce jour.  Et pour cause : l’ouverture de cet espace en ligne est purement facultative. Elle est en ce proposée aux seules personnes intéressées. Afin d’accélérer la généralisation de cet outil, la loi Santé prévoit qu’un dossier médical partagé soit « ouvert automatiquement » pour chaque Français, au 1er juillet 2021 « au plus tard ». Chaque assuré devra préalablement avoir été « informé de l'ouverture de ce dossier, des conditions de son fonctionnement et des modalités de sa clôture ». Il pourra alors faire valoir à ce moment son opposition…

    Le reste de cet article de Xavier Berne est à découvrir sur le site nextinpact.com

     

    Article fort intéressant sur nextinpact.com sur le volet numérique de la nouvelle loi santé publiée mi juillet 2019 au Journal officiel.

    Généralisation des « e-prescriptions » (y compris pour les arrêts maladie), création d’un « espace numérique de santé » pour chaque Français, développement des télésoins... Présenté en février dernier en Conseil des ministres, le texte porté par Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la santé, a été définitivement adopté par le Parlement le 16 juillet. Le gouvernement ayant enclenché la procédure accélérée, seule une lecture a été organisée au sein de chaque assemblée. Si cette loi vient notamment mettre un terme au fameux « numerus clausus », elle ambitionne dans le même temps de poursuivre « la transformation numérique du système de santé et des pratiques des soignants », en complément aux différentes réformes phares de ces dernières années : ouverture des données de santé, remboursement des téléconsultations de médecins par l’Assurance maladie, « dossier médical partagé »... Le dossier médical partagé « ouvert automatiquement » à partir de 2021. Sorte de carnet de santé numérique, le dossier médical partagé contient notamment des informations sur les vaccinations du patient, ses synthèses médicales, les fameuses « lettres de liaison » entre médecins, les comptes rendus de biologie médicale, d'examens d'imagerie médicale, d'actes diagnostiques et thérapeutiques, etc.
    Par principe, le médecin traitant dispose d’un accès complet aux informations contenues dans le « DMP » de ses patients. Suite à la relance, en 2016, de ce projet pharaonique (enclenché dès les années 2000), il s’avère qu’environ 5 millions de DMP ont été créées à ce jour.  Et pour cause : l’ouverture de cet espace en ligne est purement facultative. Elle est en ce proposée aux seules personnes intéressées. Afin d’accélérer la généralisation de cet outil, la loi Santé prévoit qu’un dossier médical partagé soit « ouvert automatiquement » pour chaque Français, au 1er juillet 2021 « au plus tard ». Chaque assuré devra préalablement avoir été « informé de l'ouverture de ce dossier, des conditions de son fonctionnement et des modalités de sa clôture ». Il pourra alors faire valoir à ce moment son opposition…

    Le reste de cet article de Xavier Berne est à découvrir sur le site nextinpact.com

     

    Publié le 13/08/2019
  • Le marché de la parapharmacie en ligne ne cesse de séduire, et il semble que ce succès ne soit pas près de s'arrêter !
    Actualité

    Ci-après, un article fort intéressant du site ecommercemag.fr :

    Quel avenir pour le marché de la parapharmacie en ligne ?
    La parapharmacie en ligne connait un franc succès, et pour cause, elle permet à qui le souhaite de trouver des médicaments sans ordonnance ainsi que différents produits de soin et de beauté directement en ligne. L'occasion pour les clients de trouver une large gamme de produits à des tarifs plus intéressants qu'en boutique physique. Mais comment le marché de la parapharmacie en ligne a-t-il connu un pareil essor ? Et quel avenir peut-on lui prévoir ?

    Les débuts de la parapharmacie en ligne
    Après les produits uniquement délivrés en pharmacie, c'est au début des années 90 que l'on a pu peu à peu découvrir des parapharmacies. Des boutiques, permettant de se procurer des médicaments sans ordonnances ainsi que des produits de beauté et de soin. Le système s'est notamment fait connaitre de façon plus large lorsque...

    Lire la suite de l'article sur ecommercemag.fr

    Ci-après, un article fort intéressant du site ecommercemag.fr :

    Quel avenir pour le marché de la parapharmacie en ligne ?
    La parapharmacie en ligne connait un franc succès, et pour cause, elle permet à qui le souhaite de trouver des médicaments sans ordonnance ainsi que différents produits de soin et de beauté directement en ligne. L'occasion pour les clients de trouver une large gamme de produits à des tarifs plus intéressants qu'en boutique physique. Mais comment le marché de la parapharmacie en ligne a-t-il connu un pareil essor ? Et quel avenir peut-on lui prévoir ?

    Les débuts de la parapharmacie en ligne
    Après les produits uniquement délivrés en pharmacie, c'est au début des années 90 que l'on a pu peu à peu découvrir des parapharmacies. Des boutiques, permettant de se procurer des médicaments sans ordonnances ainsi que des produits de beauté et de soin. Le système s'est notamment fait connaitre de façon plus large lorsque...

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    Publié le 22/07/2019
  • Un drive à la pharmacie : quels avantages pour le client et pour le pharmacien ?
    Actualité

    La pharmacie Paque de la capitale picarde vient de développer un drive, à l'instar de la grande distribution : commande et paiement d'après ordonnance à distance, et livraison dans la voiture. Pour le pharmacien, c'est un service et du temps gagné.

    Le patient peut désormais photographier avec son téléphone, depuis le cabinet du médecin, l'ordonnance que celui-ci vient de lui prescrire, l'envoyer sur une application, payer en ligne, et passer ensuite, sous deux heures, être livré « en drive », sans descendre de sa voiture.

    C'est le service que vient de mettre en route Gaël Paque, pharmacien à Amiens (Somme). « C'était une vraie demande de la part, notamment, des personnes âgées. La pharmacie est sur une route très passante, et il n'est pas toujours facile de se garer. Il a d'abord fallu trouver un lopin de terre, ce qui a été possible grâce à un aménageur public : nous avons créé trente places de stationnement, en face de la pharmacie, dont deux couvertes pour le drive, explique le confrère. C'est également pratique pour des jeunes mamans, avec de jeunes enfants, et pour nous qui ne les voyons pas courir dans la pharmacie ! »

    Gaël Paque est installé depuis six ans rue de Cagny, un quartier populaire au sud de la capitale picarde. Autour de la pharmacie, on trouve une supérette, un marchand de fleurs, un opticien, un coiffeur, un marchand de journaux-tabac : un résumé de quartier. « Notre carte, c'est la proximité, nous ne sommes pas dans un centre commercial, et si notre parking, qui est fermé la nuit, aide à faire vivre notre petit groupe de commerçants, c'est tant mieux ! »

    Un site et une application !

    Le service du drive était depuis longtemps dans la tête du confrère. La première étape a donc été le stationnement, ainsi que l'abri pour deux voitures, avec bornes d'appel, un investissement d'environ 10 000 euros. Le pharmacien a ensuite fait réaliser un site internet, Pharmaleo, par Apotekisto, une petite société amiénoise de développement informatique. « Ils ne travaillent que pour des pharmaciens, quand on les appelle, on nous répond au téléphone. »

    Le site est classique. On y présente les médicaments libres d'accès, chacun avec une fiche de conseils, des classements par affection, par laboratoire, la parapharmacie, les produits de confort et de bien-être, les produits vétérinaires, tous pouvant être commandés et payés en ligne, et expédiés sous 24 ou 48 heures. Le site abonde aussi en conseils, notamment en ORL, en recherche de minceur.

    L'application associée au site Pharmaleo permet d'aller plus loin dans la digitalisation. Le patient peut donc photographier son ordonnance avec son téléphone, photographier aussi son attestation de Sécurité sociale, sa carte de mutuelle, et payer (éventuellement) en ligne. Il peut aussi apporter des précisions à l'ordonnance du médecin, comme de ne pas ajouter telle boîte qui lui reste, par exemple. S'il se présente deux heures plus tard, il suffit de sonner à l'une des bornes du drive, de se présenter, et sa commande lui est apportée. Il peut même éviter de sonner, puisqu'un service de l'application permet de géolocaliser la voiture du patient, et de connaître ainsi son heure d'arrivée face à la pharmacie.

    Du temps pour vérifier l'ordonnance

    « Comme pour la vente en ligne, nous voulions apporter un service, affirme Gaël Paque. Ce mode de travail nous aide, par exemple, à vérifier une ordonnance complexe, hors de la précipitation du comptoir. Des patients l'utilisent aussi pour des problèmes intimes, l'incontinence par exemple. On peut aussi lui faire activer une fonction rappel, penser à racheter des pilules pour les filles, à renouveler une ordonnance. Nous employons aussi le site pour prendre ou confirmer des rendez-vous, pour des vaccinations (le pharmacien a pratiqué une centaine de vaccinations contre la  grippe, l'automne dernier), des bilans de médication. Notre site est sécurisé, et un patient peut avoir son dossier complet dans son téléphone. Avec cela, j'essaie d'anticiper la montée du digital ; nous devons nous adapter ».

    Démarrés fin avril, le site et l'application, ainsi que le drive qui leur est associé, ont encore à faire leurs preuves. Gaël Paque, quant à lui, y voit surtout un outil pour gagner du temps, et mieux se consacrer à son métier de pharmacien.
     

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3533

    La pharmacie Paque de la capitale picarde vient de développer un drive, à l'instar de la grande distribution : commande et paiement d'après ordonnance à distance, et livraison dans la voiture. Pour le pharmacien, c'est un service et du temps gagné.

    Le patient peut désormais photographier avec son téléphone, depuis le cabinet du médecin, l'ordonnance que celui-ci vient de lui prescrire, l'envoyer sur une application, payer en ligne, et passer ensuite, sous deux heures, être livré « en drive », sans descendre de sa voiture.

    C'est le service que vient de mettre en route Gaël Paque, pharmacien à Amiens (Somme). « C'était une vraie demande de la part, notamment, des personnes âgées. La pharmacie est sur une route très passante, et il n'est pas toujours facile de se garer. Il a d'abord fallu trouver un lopin de terre, ce qui a été possible grâce à un aménageur public : nous avons créé trente places de stationnement, en face de la pharmacie, dont deux couvertes pour le drive, explique le confrère. C'est également pratique pour des jeunes mamans, avec de jeunes enfants, et pour nous qui ne les voyons pas courir dans la pharmacie ! »

    Gaël Paque est installé depuis six ans rue de Cagny, un quartier populaire au sud de la capitale picarde. Autour de la pharmacie, on trouve une supérette, un marchand de fleurs, un opticien, un coiffeur, un marchand de journaux-tabac : un résumé de quartier. « Notre carte, c'est la proximité, nous ne sommes pas dans un centre commercial, et si notre parking, qui est fermé la nuit, aide à faire vivre notre petit groupe de commerçants, c'est tant mieux ! »

    Un site et une application !

    Le service du drive était depuis longtemps dans la tête du confrère. La première étape a donc été le stationnement, ainsi que l'abri pour deux voitures, avec bornes d'appel, un investissement d'environ 10 000 euros. Le pharmacien a ensuite fait réaliser un site internet, Pharmaleo, par Apotekisto, une petite société amiénoise de développement informatique. « Ils ne travaillent que pour des pharmaciens, quand on les appelle, on nous répond au téléphone. »

    Le site est classique. On y présente les médicaments libres d'accès, chacun avec une fiche de conseils, des classements par affection, par laboratoire, la parapharmacie, les produits de confort et de bien-être, les produits vétérinaires, tous pouvant être commandés et payés en ligne, et expédiés sous 24 ou 48 heures. Le site abonde aussi en conseils, notamment en ORL, en recherche de minceur.

    L'application associée au site Pharmaleo permet d'aller plus loin dans la digitalisation. Le patient peut donc photographier son ordonnance avec son téléphone, photographier aussi son attestation de Sécurité sociale, sa carte de mutuelle, et payer (éventuellement) en ligne. Il peut aussi apporter des précisions à l'ordonnance du médecin, comme de ne pas ajouter telle boîte qui lui reste, par exemple. S'il se présente deux heures plus tard, il suffit de sonner à l'une des bornes du drive, de se présenter, et sa commande lui est apportée. Il peut même éviter de sonner, puisqu'un service de l'application permet de géolocaliser la voiture du patient, et de connaître ainsi son heure d'arrivée face à la pharmacie.

    Du temps pour vérifier l'ordonnance

    « Comme pour la vente en ligne, nous voulions apporter un service, affirme Gaël Paque. Ce mode de travail nous aide, par exemple, à vérifier une ordonnance complexe, hors de la précipitation du comptoir. Des patients l'utilisent aussi pour des problèmes intimes, l'incontinence par exemple. On peut aussi lui faire activer une fonction rappel, penser à racheter des pilules pour les filles, à renouveler une ordonnance. Nous employons aussi le site pour prendre ou confirmer des rendez-vous, pour des vaccinations (le pharmacien a pratiqué une centaine de vaccinations contre la  grippe, l'automne dernier), des bilans de médication. Notre site est sécurisé, et un patient peut avoir son dossier complet dans son téléphone. Avec cela, j'essaie d'anticiper la montée du digital ; nous devons nous adapter ».

    Démarrés fin avril, le site et l'application, ainsi que le drive qui leur est associé, ont encore à faire leurs preuves. Gaël Paque, quant à lui, y voit surtout un outil pour gagner du temps, et mieux se consacrer à son métier de pharmacien.
     

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3533

    Publié le 04/07/2019
  • Les nouvelles missions de Leader Santé...
    Actualité

    La progression du chiffre d’affaires des pharmacies sous enseigne Leader Santé et l’implication de ses adhérents dans la vaccination démontrent que rentabilité du point de vente et investissement dans les nouvelles missions ne sont pas incompatibles.

    Les 308 pharmacies Leader Santé ont bénéficié en 2018 d’une progression de leur activité trois à quatre fois supérieure à celle de la moyenne nationale. Les 120 officines à l’enseigne Leader Santé 2 ont même vu leur chiffre d'affaires grimper de 5,63 points. Ces performances sont le résultat d'un choix de positionnement, selon ce réseau qui a accueilli 70 nouveaux adhérents en 2018, dont 30 % grâce au dispositif d’aide à l’installation « booster d’apport » (voir « Le quotidien du pharmacien » n° 3467 du 22 octobre 2018). Autant de nouvelles recrues sont attendues au cours de cette année.

    « Notre cible est la pharmacie de 2 à 4 millions de chiffre d’affaires, une taille qui permet d’allier à la fois la fonction commerciale à celle du cœur de métier du pharmacien », décrit Alexis Berrebi, président du groupement. En témoigne l’investissement des pharmaciens du groupement Leader Santé dans la vaccination. Dans les quatre régions pilote, plus de sept adhérents sur dix se sont engagés dans cette nouvelle mission, et ont doublé leurs ventes de vaccin. 25 % des patients étaient des primo-vaccinés, un taux qui a contribué à l’amélioration de la couverture vaccinale dans ces territoires. « Cette implication de nos adhérents pour la vaccination répond à une véritable demande des patients. Huit millions de Français vivent aujourd’hui dans des territoires perdus et dans un tiers des villes, il faut attendre huit mois pour obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste », constate Alexis Berrebi.

    Dans le cadre de cette nouvelle mission, les adhérents peuvent compter sur le soutien de leur groupement. Il leur dispense des recommandations pratiques sur l’édition de bons de prise en charge, la fluidité de la prise en charge, ou encore la définition de l’espace de vaccination. Leader Santé assure également la formation des pharmaciens, titulaires et adjoints. « En tant qu’organisme de formation, nous avons déjà formé 80 pharmaciens du réseau depuis le 23 avril, date de la parution du texte au « Journal officiel » et dix autres sessions sont prévues », annonce Samuel Tordjman, directeur marketing de Leader Santé, indiquant que le défi de la formation devra être relevé d’ici à la fin septembre.

    Un test pilote pour la téléconsultation

    Les dirigeants de Leader Santé voient dans la vaccination par le pharmacien l’acte fondateur d'une nouvelle ère de l’exercice officinal. « Elle est tout aussi emblématique de l’évolution de notre métier que le droit à la substitution. La vaccination contre la grippe nous ouvre la voie vers de nouvelles missions, les vaccins du voyageur, les renouvellements des vaccins, mais aussi la dispensation protocolisée pour le petit risque… »,expose Antoine Souied, cofondateur et président de Leader Santé Groupe.

    C’est dans le même esprit d’anticipation que le groupement aborde le sujet de la téléconsultation. Il étudie actuellement les différentes solutions proposées sur le marché. Il définira ses recommandations à ses adhérents selon trois critères : le coût (entre 90 euros et 5 000 euros par mois), la surface disponible, et le « temps homme » nécessaire. Sachant, précise Elida Abi-Aad, responsable du marketing, que toutes les technologies, à l’exception d’une seule, requièrent un assistant de téléconsultation.

    Le groupement s’adjoindra dès septembre l’expertise d’un consultant. En effet, avant la fin de cette année, quelques adhérents testeront des solutions en pilote afin de pouvoir faire bénéficier le réseau de leur expérience. Comme le souligne le groupement, il reviendra ensuite aux pharmaciens de déterminer dans quelle mesure la téléconsultation contribue à la sauvegarde de leur activité et constitue un service pour le patient.

    D'après une conférence Leader Santé

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3524

    La progression du chiffre d’affaires des pharmacies sous enseigne Leader Santé et l’implication de ses adhérents dans la vaccination démontrent que rentabilité du point de vente et investissement dans les nouvelles missions ne sont pas incompatibles.

    Les 308 pharmacies Leader Santé ont bénéficié en 2018 d’une progression de leur activité trois à quatre fois supérieure à celle de la moyenne nationale. Les 120 officines à l’enseigne Leader Santé 2 ont même vu leur chiffre d'affaires grimper de 5,63 points. Ces performances sont le résultat d'un choix de positionnement, selon ce réseau qui a accueilli 70 nouveaux adhérents en 2018, dont 30 % grâce au dispositif d’aide à l’installation « booster d’apport » (voir « Le quotidien du pharmacien » n° 3467 du 22 octobre 2018). Autant de nouvelles recrues sont attendues au cours de cette année.

    « Notre cible est la pharmacie de 2 à 4 millions de chiffre d’affaires, une taille qui permet d’allier à la fois la fonction commerciale à celle du cœur de métier du pharmacien », décrit Alexis Berrebi, président du groupement. En témoigne l’investissement des pharmaciens du groupement Leader Santé dans la vaccination. Dans les quatre régions pilote, plus de sept adhérents sur dix se sont engagés dans cette nouvelle mission, et ont doublé leurs ventes de vaccin. 25 % des patients étaient des primo-vaccinés, un taux qui a contribué à l’amélioration de la couverture vaccinale dans ces territoires. « Cette implication de nos adhérents pour la vaccination répond à une véritable demande des patients. Huit millions de Français vivent aujourd’hui dans des territoires perdus et dans un tiers des villes, il faut attendre huit mois pour obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste », constate Alexis Berrebi.

    Dans le cadre de cette nouvelle mission, les adhérents peuvent compter sur le soutien de leur groupement. Il leur dispense des recommandations pratiques sur l’édition de bons de prise en charge, la fluidité de la prise en charge, ou encore la définition de l’espace de vaccination. Leader Santé assure également la formation des pharmaciens, titulaires et adjoints. « En tant qu’organisme de formation, nous avons déjà formé 80 pharmaciens du réseau depuis le 23 avril, date de la parution du texte au « Journal officiel » et dix autres sessions sont prévues », annonce Samuel Tordjman, directeur marketing de Leader Santé, indiquant que le défi de la formation devra être relevé d’ici à la fin septembre.

    Un test pilote pour la téléconsultation

    Les dirigeants de Leader Santé voient dans la vaccination par le pharmacien l’acte fondateur d'une nouvelle ère de l’exercice officinal. « Elle est tout aussi emblématique de l’évolution de notre métier que le droit à la substitution. La vaccination contre la grippe nous ouvre la voie vers de nouvelles missions, les vaccins du voyageur, les renouvellements des vaccins, mais aussi la dispensation protocolisée pour le petit risque… »,expose Antoine Souied, cofondateur et président de Leader Santé Groupe.

    C’est dans le même esprit d’anticipation que le groupement aborde le sujet de la téléconsultation. Il étudie actuellement les différentes solutions proposées sur le marché. Il définira ses recommandations à ses adhérents selon trois critères : le coût (entre 90 euros et 5 000 euros par mois), la surface disponible, et le « temps homme » nécessaire. Sachant, précise Elida Abi-Aad, responsable du marketing, que toutes les technologies, à l’exception d’une seule, requièrent un assistant de téléconsultation.

    Le groupement s’adjoindra dès septembre l’expertise d’un consultant. En effet, avant la fin de cette année, quelques adhérents testeront des solutions en pilote afin de pouvoir faire bénéficier le réseau de leur expérience. Comme le souligne le groupement, il reviendra ensuite aux pharmaciens de déterminer dans quelle mesure la téléconsultation contribue à la sauvegarde de leur activité et constitue un service pour le patient.

    D'après une conférence Leader Santé

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3524

    Publié le 02/06/2019
  • La téléconsultation : les bonnes questions à se poser
    Actualité

    Faut-il se lancer dans la téléconsultation ?

    Et si oui, quand et comment ? Depuis la publication de l’avenant 15 de la convention pharmaceutique en décembre dernier, la perspective pour les pharmaciens d’être acteurs de la téléconsultation est désormais plus concrète et les questions se bousculent.

    Tandis que, pour leur part, les prestataires profitent de la brèche et lancent de nombreuses offres à leur intention. La dernière édition de PharmagoraPlus a montré l’occasion d’en dévoiler plusieurs et a consacré également beaucoup de conférences à ce sujet. Cette offensive de l’offre en matière de téléconsultation contraste avec les hésitations de nombreux pharmaciens. Sophie Gillardeau, consultante en stratégie officinale, l’a bien souligné au cours de son intervention consacrée aux usages de la télémédecine en pharmacie le 30 mars dernier : « les pharmaciens en parlent de manière négative, évoquant la difficulté d’avoir un médecin en téléconsultation, ils disent qu’examiner un patient n’est pas leur métier, se demandent où l’installer, où peut être vraiment leur utilité… » Avant de parler solutions, il est nécessaire d’évoquer la pertinence du rôle des pharmaciens et de la démontrer. Une pertinence qui paraît assez évidente : « les soins vont devenir de plus en plus ambulatoires, et le domicile sera bientôt le premier lieu de soins », prédit ainsi Sophie Gillardeau. Le recours à ce nouveau type de soins s’imposera. Signe de cette évolution, les mutuelles se sont engagées profondément dans la téléconsultation, en allant parfois jusqu’à racheter des plateformes de télémédecine.

    Quel rôle pour les pharmaciens ?

    Loin de contester ces changements, les pharmaciens s’interrogent plutôt sur la façon d’y aller et leur positionnement, leur rôle précis. Le flou qui entoure encore ce rôle peut être vu comme une opportunité. « Il va falloir inventer plein de choses », espère Sophie Gillardeau. Un rôle à définir notamment par rapport aux médecins, mais aussi aux infirmiers qui représenteront également des acteurs importants de la téléconsultation, à domicile. En comparaison, ce qui se fait et se fera en pharmacie est plus ouvert en termes de services. Un rôle que déjà un certain nombre de pharmaciens ont commencé de prendre à bras-le-corps, puisque selon l’ARS, 8 000 téléconsultations ont été réalisées en six mois. Des chiffres à comparer avec la méfiance émanant d’une enquête citée par Sophie Gillardeau selon laquelle sur 730 pharmaciens interrogés, 70 % ont déclaré qu’ils ne feront pas de téléconsultation, au moins dans l’année qui vient, alors que dans leur globalité, les Français se disent favorables à la télémédecine à hauteur de 60 %.

    Quel modèle économique ?

    Pour lever cette méfiance, il faut être clair sur le modèle économique à prendre en compte, et cela, c’est aussi le rôle des prestataires d’aider les pharmaciens à le définir. C’est d’ailleurs ainsi que certains d’entre eux ont choisi d’aborder le sujet, Docavenue par exemple qui en février dernier déjà affirmait haut et fort que la téléconsultation en pharmacie est plus un enjeu économique que technologique et de ce fait, a fait le choix de proposer une solution pour faire en sorte que les téléconsultations soient remboursables pour le patient. Le prestataire (filiale de Cegedim) a voulu ainsi travailler avec des médecins libéraux plutôt qu’une plateforme de télémédecine qui n’ouvre pas toujours droit à un remboursement. À l’opposé, Visiomed, l’un des prestataires les plus anciens de la télémédecine, travaille précisément avec une telle plateforme, et pour l’instant, les consultations ne sont pas remboursables. Sans écarter la perspective de faire appel un jour à la CNAM, « nous y travaillons », déclare Eric Sebban, le P-DG de la société, Visiomed est dans le non conventionné. « La notion de gratuité est à prendre avec précaution, il faut quand même que quelqu’un paie », tient à rappeler Eric Sebban. Les solutions de télémédecine en elle-même, notamment celles présentées à PharmagoraPlus, privilégient en tout cas un équipement assez économique, loin des cabines coûteuses que certains prestataires ont présentées. Du matériel et un logiciel pour assurer la visioconférence, et des objets connectés de santé, pour des sommes n’excédant pas 1 000 ou 2 000 euros et des abonnements mensuels entre 50 et 150 euros en moyenne. Faut-il encore avoir la bonne patientèle, suffisante pour amortir ces investissements, aussi légers soient-ils. L’avenant 15 de la Convention Pharmaceutique encadre strictement le profil des patients éligibles aux téléconsultations en pharmacie (voir encadré). Le cas des patients n’ayant plus de médecin traitant ou plus de médecin traitant disponible, hélas de plus en plus courant, est sans doute celui que les pharmaciens risquent de rencontrer le plus souvent, bien sûr dans les zones de désertification médicale, mais aussi en milieu urbain où les médecins sont débordés. « Nous avons l’exemple d’un pharmacien situé dans le sixième arrondissement parisien qui a fait le choix de la téléconsultation alors qu’il a quarante médecins autour de lui », raconte Eric Sebban. Dans tous les cas, le modèle économique le plus évident reste lié à la possibilité d’avoir des ventes additionnelles, à commencer par l’ordonnance émise à l’issue de la téléconsultation qui la plupart du temps est présentée en toute logique dans l’officine où a été réalisé l’échange avec le télémédecin.

    Quelle solution choisir ?

    Puis il faut choisir une solution. Selon quels critères ? Difficile de s’y retrouver face aux nombreuses offres disponibles sur le marché. Outre le prix, la qualité de l’interface avec les médecins – mais on imagine que les prestataires ont soigné cet aspect – et celle des objets connectés de santé proposés. Pour Nathaniel Bern, fondateur de la start-up Medadom, il faut porter une attention particulière aux qualités d’intégration de ces objets connectés de santé. « En principe, ils le sont tous, à Windows, à Androïd, à Ios, mais dans les faits, ils le sont avec plus ou moins de facilité, il y a des différences entre les outils proposés par les fabricants »,explique-t-il. D’où le choix rigoureux qu’il entend assumer pour ces objets, en faisant appel à chaque fois à un prestataire précis selon le type de produit. Medadom propose otoscope et stéthoscope connectés comme le demande l’avenant 15, et travaille à intégrer d’autres objets de santé connectés, notamment un dermatoscope, « il y a une forte demande en dermatologie en téléconsultation, compte tenu de la faible disponibilité des dermatologues », explique Nathaniel Bern. Avoir une gamme large d’objets connectés de santé est important pour compenser l’absence de palpation physique, tension, température, glycémie, poids, etc.

    On peut aussi voir la question de l’intégration sous un angle plus logiciel, comme le fait E Santé Technology, qui a développé une plateforme de e-santé, en marque blanche pour Alliance Healthcare, mais qu’elle utilise aussi pour son usage propre. « Pour nous, la téléconsultation est une conséquence logique de ce que nous proposons déjà autour du parcours de soins », explique Sylvie Manzano, chef de projet au sein de l’entreprise. « Les différents professionnels de santé disposent chacun de leur espace dans notre plateforme, ainsi que le patient, mais les informations circulent, elles sont partagées », ajoute-t-elle. Contrastant ainsi avec d’autres acteurs qui travaillent plutôt de façon isolée. Peut-être est-ce précisément l’une des valeurs ajoutées susceptibles d’être proposées par les pharmaciens, la téléconsultation comme un service complémentaire à ceux déjà existants via une plateforme Web, notamment les entretiens pharmaceutiques et le bilan de médication partagé, à l’image de ce que fait E santé Technology.

    Quelle plate-forme médicale ?

    Les pharmaciens candidats peuvent aussi s’interroger sur la qualité de la plateforme téléphonique, ou tout au moins du pool de médecins utilisé par le prestataire. « En fait, la préoccupation essentielle pour eux est la durée de l’attente », remarque Nathaniel Bern. « C’est vraiment la première qualité qu’on attend d’une plateforme de télémédecine, une attente courte, la qualité des soins étant sous entendue. » Le dirigeant de la start-up précise que ces médecins, libéraux ou hospitaliers, respectent rigoureusement les protocoles de téléconsultation en pharmacie, qui ne sont pas les mêmes que ceux de la téléconsultation exercée à domicile. Pour le reste, il incombe au pharmacien d’assumer certains process comme obtenir le consentement éclairé du patient, au début de la téléconsultation. Parfois, certains prestataires proposent aussi au pharmacien de vérifier que le médecin pourra être payé, comme le fait Pharmagest. Le pharmacien peut l’assister et à ce titre de procéder à certains examens à sa demande, il incombe au prestataire de permettre également une authentification sécurisée des différents acteurs de la téléconsultation, de garantir la sécurité des données et leur bonne transmission conformément à l’avenant 15. Le déroulement d’une téléconsultation est simple : Pharmagest explique qu’après les procédures d’authentification, le patient entre dans la salle d’attente virtuelle. Ce temps d’attente peut être utilisé pour scanner et envoyer différents documents au médecin par smartphone, le médecin reçoit une notification relative à ces documents. Il prend la main sur le process et a la possibilité de refuser la téléconsultation. Il met en attente le patient puis assure ensuite la consultation à l’issue de laquelle le médecin envoie le cas échéant une ordonnance qui arrive sur l’écran du pharmacien, il envoie également un reçu de paiement.

     

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3522

    Faut-il se lancer dans la téléconsultation ?

    Et si oui, quand et comment ? Depuis la publication de l’avenant 15 de la convention pharmaceutique en décembre dernier, la perspective pour les pharmaciens d’être acteurs de la téléconsultation est désormais plus concrète et les questions se bousculent.

    Tandis que, pour leur part, les prestataires profitent de la brèche et lancent de nombreuses offres à leur intention. La dernière édition de PharmagoraPlus a montré l’occasion d’en dévoiler plusieurs et a consacré également beaucoup de conférences à ce sujet. Cette offensive de l’offre en matière de téléconsultation contraste avec les hésitations de nombreux pharmaciens. Sophie Gillardeau, consultante en stratégie officinale, l’a bien souligné au cours de son intervention consacrée aux usages de la télémédecine en pharmacie le 30 mars dernier : « les pharmaciens en parlent de manière négative, évoquant la difficulté d’avoir un médecin en téléconsultation, ils disent qu’examiner un patient n’est pas leur métier, se demandent où l’installer, où peut être vraiment leur utilité… » Avant de parler solutions, il est nécessaire d’évoquer la pertinence du rôle des pharmaciens et de la démontrer. Une pertinence qui paraît assez évidente : « les soins vont devenir de plus en plus ambulatoires, et le domicile sera bientôt le premier lieu de soins », prédit ainsi Sophie Gillardeau. Le recours à ce nouveau type de soins s’imposera. Signe de cette évolution, les mutuelles se sont engagées profondément dans la téléconsultation, en allant parfois jusqu’à racheter des plateformes de télémédecine.

    Quel rôle pour les pharmaciens ?

    Loin de contester ces changements, les pharmaciens s’interrogent plutôt sur la façon d’y aller et leur positionnement, leur rôle précis. Le flou qui entoure encore ce rôle peut être vu comme une opportunité. « Il va falloir inventer plein de choses », espère Sophie Gillardeau. Un rôle à définir notamment par rapport aux médecins, mais aussi aux infirmiers qui représenteront également des acteurs importants de la téléconsultation, à domicile. En comparaison, ce qui se fait et se fera en pharmacie est plus ouvert en termes de services. Un rôle que déjà un certain nombre de pharmaciens ont commencé de prendre à bras-le-corps, puisque selon l’ARS, 8 000 téléconsultations ont été réalisées en six mois. Des chiffres à comparer avec la méfiance émanant d’une enquête citée par Sophie Gillardeau selon laquelle sur 730 pharmaciens interrogés, 70 % ont déclaré qu’ils ne feront pas de téléconsultation, au moins dans l’année qui vient, alors que dans leur globalité, les Français se disent favorables à la télémédecine à hauteur de 60 %.

    Quel modèle économique ?

    Pour lever cette méfiance, il faut être clair sur le modèle économique à prendre en compte, et cela, c’est aussi le rôle des prestataires d’aider les pharmaciens à le définir. C’est d’ailleurs ainsi que certains d’entre eux ont choisi d’aborder le sujet, Docavenue par exemple qui en février dernier déjà affirmait haut et fort que la téléconsultation en pharmacie est plus un enjeu économique que technologique et de ce fait, a fait le choix de proposer une solution pour faire en sorte que les téléconsultations soient remboursables pour le patient. Le prestataire (filiale de Cegedim) a voulu ainsi travailler avec des médecins libéraux plutôt qu’une plateforme de télémédecine qui n’ouvre pas toujours droit à un remboursement. À l’opposé, Visiomed, l’un des prestataires les plus anciens de la télémédecine, travaille précisément avec une telle plateforme, et pour l’instant, les consultations ne sont pas remboursables. Sans écarter la perspective de faire appel un jour à la CNAM, « nous y travaillons », déclare Eric Sebban, le P-DG de la société, Visiomed est dans le non conventionné. « La notion de gratuité est à prendre avec précaution, il faut quand même que quelqu’un paie », tient à rappeler Eric Sebban. Les solutions de télémédecine en elle-même, notamment celles présentées à PharmagoraPlus, privilégient en tout cas un équipement assez économique, loin des cabines coûteuses que certains prestataires ont présentées. Du matériel et un logiciel pour assurer la visioconférence, et des objets connectés de santé, pour des sommes n’excédant pas 1 000 ou 2 000 euros et des abonnements mensuels entre 50 et 150 euros en moyenne. Faut-il encore avoir la bonne patientèle, suffisante pour amortir ces investissements, aussi légers soient-ils. L’avenant 15 de la Convention Pharmaceutique encadre strictement le profil des patients éligibles aux téléconsultations en pharmacie (voir encadré). Le cas des patients n’ayant plus de médecin traitant ou plus de médecin traitant disponible, hélas de plus en plus courant, est sans doute celui que les pharmaciens risquent de rencontrer le plus souvent, bien sûr dans les zones de désertification médicale, mais aussi en milieu urbain où les médecins sont débordés. « Nous avons l’exemple d’un pharmacien situé dans le sixième arrondissement parisien qui a fait le choix de la téléconsultation alors qu’il a quarante médecins autour de lui », raconte Eric Sebban. Dans tous les cas, le modèle économique le plus évident reste lié à la possibilité d’avoir des ventes additionnelles, à commencer par l’ordonnance émise à l’issue de la téléconsultation qui la plupart du temps est présentée en toute logique dans l’officine où a été réalisé l’échange avec le télémédecin.

    Quelle solution choisir ?

    Puis il faut choisir une solution. Selon quels critères ? Difficile de s’y retrouver face aux nombreuses offres disponibles sur le marché. Outre le prix, la qualité de l’interface avec les médecins – mais on imagine que les prestataires ont soigné cet aspect – et celle des objets connectés de santé proposés. Pour Nathaniel Bern, fondateur de la start-up Medadom, il faut porter une attention particulière aux qualités d’intégration de ces objets connectés de santé. « En principe, ils le sont tous, à Windows, à Androïd, à Ios, mais dans les faits, ils le sont avec plus ou moins de facilité, il y a des différences entre les outils proposés par les fabricants »,explique-t-il. D’où le choix rigoureux qu’il entend assumer pour ces objets, en faisant appel à chaque fois à un prestataire précis selon le type de produit. Medadom propose otoscope et stéthoscope connectés comme le demande l’avenant 15, et travaille à intégrer d’autres objets de santé connectés, notamment un dermatoscope, « il y a une forte demande en dermatologie en téléconsultation, compte tenu de la faible disponibilité des dermatologues », explique Nathaniel Bern. Avoir une gamme large d’objets connectés de santé est important pour compenser l’absence de palpation physique, tension, température, glycémie, poids, etc.

    On peut aussi voir la question de l’intégration sous un angle plus logiciel, comme le fait E Santé Technology, qui a développé une plateforme de e-santé, en marque blanche pour Alliance Healthcare, mais qu’elle utilise aussi pour son usage propre. « Pour nous, la téléconsultation est une conséquence logique de ce que nous proposons déjà autour du parcours de soins », explique Sylvie Manzano, chef de projet au sein de l’entreprise. « Les différents professionnels de santé disposent chacun de leur espace dans notre plateforme, ainsi que le patient, mais les informations circulent, elles sont partagées », ajoute-t-elle. Contrastant ainsi avec d’autres acteurs qui travaillent plutôt de façon isolée. Peut-être est-ce précisément l’une des valeurs ajoutées susceptibles d’être proposées par les pharmaciens, la téléconsultation comme un service complémentaire à ceux déjà existants via une plateforme Web, notamment les entretiens pharmaceutiques et le bilan de médication partagé, à l’image de ce que fait E santé Technology.

    Quelle plate-forme médicale ?

    Les pharmaciens candidats peuvent aussi s’interroger sur la qualité de la plateforme téléphonique, ou tout au moins du pool de médecins utilisé par le prestataire. « En fait, la préoccupation essentielle pour eux est la durée de l’attente », remarque Nathaniel Bern. « C’est vraiment la première qualité qu’on attend d’une plateforme de télémédecine, une attente courte, la qualité des soins étant sous entendue. » Le dirigeant de la start-up précise que ces médecins, libéraux ou hospitaliers, respectent rigoureusement les protocoles de téléconsultation en pharmacie, qui ne sont pas les mêmes que ceux de la téléconsultation exercée à domicile. Pour le reste, il incombe au pharmacien d’assumer certains process comme obtenir le consentement éclairé du patient, au début de la téléconsultation. Parfois, certains prestataires proposent aussi au pharmacien de vérifier que le médecin pourra être payé, comme le fait Pharmagest. Le pharmacien peut l’assister et à ce titre de procéder à certains examens à sa demande, il incombe au prestataire de permettre également une authentification sécurisée des différents acteurs de la téléconsultation, de garantir la sécurité des données et leur bonne transmission conformément à l’avenant 15. Le déroulement d’une téléconsultation est simple : Pharmagest explique qu’après les procédures d’authentification, le patient entre dans la salle d’attente virtuelle. Ce temps d’attente peut être utilisé pour scanner et envoyer différents documents au médecin par smartphone, le médecin reçoit une notification relative à ces documents. Il prend la main sur le process et a la possibilité de refuser la téléconsultation. Il met en attente le patient puis assure ensuite la consultation à l’issue de laquelle le médecin envoie le cas échéant une ordonnance qui arrive sur l’écran du pharmacien, il envoie également un reçu de paiement.

     

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3522

    Publié le 24/05/2019
  • Doctolib en situation de monopole ! Quels risques ?
    Actualité

    Un excellent article d'information accessible sur les pages infos de France Inter met en lumière les risques encourus par les professionnels de santé du fait de la situation monopolistique de la start-up, devenue leader sans partage sur le marché de la prise de rendez-vous en ligne en quelques années.

    Les médecins étant déjà pris dans les filets de la dépendance, quid pour les officines ?

    Les RDV pour pharmaciens étant également dans le viseur de la société, mieux vaut être bien informé de ce visent à terme les jeunes stratèges derrières leurs écrans et leurs lignes de code...

    Un excellent article d'information accessible sur les pages infos de France Inter met en lumière les risques encourus par les professionnels de santé du fait de la situation monopolistique de la start-up, devenue leader sans partage sur le marché de la prise de rendez-vous en ligne en quelques années.

    Les médecins étant déjà pris dans les filets de la dépendance, quid pour les officines ?

    Les RDV pour pharmaciens étant également dans le viseur de la société, mieux vaut être bien informé de ce visent à terme les jeunes stratèges derrières leurs écrans et leurs lignes de code...

    Publié le 20/05/2019
  • Les débuts de l’e-ordonnance, une réalité !
    Actualité

    La start-up Ordoclic a présenté à PharmagoraPlus l’une des toutes premières solutions d’ordonnance électronique disponibles sur le marché, alors que l’on est toujours en attente d’un encadrement légal sur le sujet.

    Ordoclic a imaginé une solution simple d’usage pour tous les protagonistes, un enjeu complexe à la base puisque les médecins et les pharmaciens ont des pratiques très différentes.

    Elle s’installe chez le médecin et fonctionne comme une imprimante virtuelle et via un process digital qui intègre toutes les démarches nécessaires (authentification du médecin via la carte CPS notamment), elle certifie également la signature de l’ordonnance.

    Le patient dispose d’un PDF et aussi d’un QR Code, lequel permet au pharmacien de récupérer l’ordonnance qui peut aussi y accéder via son navigateur Internet.

    Une messagerie a également été conçue par Ordoclic pour permettre aux médecins et aux pharmaciens de communiquer.

    La phase de tests est achevée (200 pharmaciens et 200 prescripteurs ont généré 15 000 ordonnances en six mois) et le produit est disponible ce printemps.

    Le plus de la solution : elle combine la simplicité inhérente à la réussite de la démarche de dématérialisation de l’ordonnance tout en en assurant la sécurité.

    Nom du prestataire : Ordoclic
    Prix : Gratuit.

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3517
     

    La start-up Ordoclic a présenté à PharmagoraPlus l’une des toutes premières solutions d’ordonnance électronique disponibles sur le marché, alors que l’on est toujours en attente d’un encadrement légal sur le sujet.

    Ordoclic a imaginé une solution simple d’usage pour tous les protagonistes, un enjeu complexe à la base puisque les médecins et les pharmaciens ont des pratiques très différentes.

    Elle s’installe chez le médecin et fonctionne comme une imprimante virtuelle et via un process digital qui intègre toutes les démarches nécessaires (authentification du médecin via la carte CPS notamment), elle certifie également la signature de l’ordonnance.

    Le patient dispose d’un PDF et aussi d’un QR Code, lequel permet au pharmacien de récupérer l’ordonnance qui peut aussi y accéder via son navigateur Internet.

    Une messagerie a également été conçue par Ordoclic pour permettre aux médecins et aux pharmaciens de communiquer.

    La phase de tests est achevée (200 pharmaciens et 200 prescripteurs ont généré 15 000 ordonnances en six mois) et le produit est disponible ce printemps.

    Le plus de la solution : elle combine la simplicité inhérente à la réussite de la démarche de dématérialisation de l’ordonnance tout en en assurant la sécurité.

    Nom du prestataire : Ordoclic
    Prix : Gratuit.

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3517
     

    Publié le 13/05/2019
  • Les réseaux sociaux, levier de croissance pour les e-pharmacies ?
    Actualité

    C’est une nouvelle tendance du e-commerce. Les réseaux sociaux deviennent également des boutiques en ligne. Mais rassurons les e-pharmaciens déjà présents sur le Web. L’utilisation de ce nouveau tunnel de vente à l’avenir prometteur leur est aussi possible.

    Les modes d’utilisation du Web par les internautes sont en pleine évolution, avec l’apparition de nouveaux comportements. Les réseaux sociaux sont ainsi devenus des outils de communication et de création de communautés pour les marques et les e-commerçants. Le processus d’achat en ligne suit cette évolution en permettant aujourd’hui aux « followers » de ces comptes de pouvoir réaliser des achats directement sur Facebook, Instagram, Snapchat ou encore Pinterest pour les plus connus. Tel est l'un des enseignements de l'événement PrestaShopConnect qui se tenait à Lyon le mois dernier.

    Il y a quelque temps, ce mode de vente obligeait à réorienter le client vers la boutique en ligne traditionnelle pour pouvoir réaliser un achat. Un processus qui connaissait des taux d’abandons importants. Il existe, en effet, une équation simple dans l’e-commerce. Plus vous multipliez le nombre de clics, moins vous avez de clients qui vont au bout du processus d’achat.

    Un bouton « acheter ce produit »


    Partant de ce constat, des acteurs du secteur impliqués dans la sécurisation des paiements en ligne ont proposé des évolutions majeures. La plus importante est de pouvoir offrir une intégration totale du processus de vente sur un réseau social. Concrètement, l’internaute ne quitte pas la plateforme pour réaliser son achat. L'objectif, qui fait office d'exploit, est de pouvoir conclure un acte d’achat en seulement trois clics. Une stratégie que pourraient tenter les pharmacies actives sur les réseaux sociaux… Les e-pharmacies autorisées en France à vendre des médicaments en ligne peuvent intégrer cette nouvelle évolution dans leur stratégie virale.

    À moins d’être à l’aise avec la programmation, ou de recourir aux services d’un développeur, les titulaires intéressés peuvent utiliser certains outils disponibles. Une fois l’intégration réalisée, ce nouveau processus de vente peut aider à booster une activité en ligne tout en surfant sur une tendance très actuelle. Concrètement, une pharmacie qui poste sur Facebook plusieurs messages à propos d’une gamme de parapharmacie pourrait tout à fait intégrer un bouton « acheter ce produit » sur le support. Le taux de transformation serait augmenté, car il se trouve dans la continuité du message promotionnel.

    Des pré-requis indispensables

    Pour arriver à vendre des médicaments ou de la parapharmacie sur les réseaux sociaux, l'e-pharmacien doit au préalable avoir une stratégie Web bien établie. Après avoir obtenu le sésame de son agence régionale de santé, le pharmacien met en ligne son site et établit sa stratégie sur les réseaux sociaux. Il est conseillé de limiter la visibilité de la e-pharmacie sur un nombre restreint de plateformes (une ou deux maximum) afin de concentrer sa communication virale. La constitution d’une communauté, qui suit les événements postés par la pharmacie, est l’objectif de cette présence sur un réseau social.

    Les statistiques observées permettent ensuite au e-pharmacien de caractériser son audience. Ce point est particulièrement important pour proposer du contenu et des produits associés correspondant aux besoins de sa communauté. Un levier important du développement des e-pharmacies passera très probablement par la pratique des achats intégrés dans les réseaux sociaux. Nul doute que cette tendance actuelle s'invitera très vite dans le monde de la santé en général, et de la pharmacie en particulier. Offrir cette nouvelle expérience « technico-commerciale » à l'audience des cyberpharmacies pourrait être une option à suivre pour développer leur activité.

    Une solution de paiement intégrée aux réseaux sociaux

    Durant le premier PrestaShopConnect de Lyon, un atelier a particulièrement retenu l'attention des visiteurs. Cette session, intitulée « Booster vos ventes sur les réseaux sociaux » et animée par l’équipe de Payplug, avait de quoi susciter la curiosité des professionnels de la vente en ligne présents. Payplug, outil de paiement sécurisé en ligne, est en effet compatible avec la plupart des plateformes Web. Par son truchement, le e-commerçant peut proposer sur un réseau social un processus de vente en ligne totalement intégré.

     
    R. L.

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3516

    C’est une nouvelle tendance du e-commerce. Les réseaux sociaux deviennent également des boutiques en ligne. Mais rassurons les e-pharmaciens déjà présents sur le Web. L’utilisation de ce nouveau tunnel de vente à l’avenir prometteur leur est aussi possible.

    Les modes d’utilisation du Web par les internautes sont en pleine évolution, avec l’apparition de nouveaux comportements. Les réseaux sociaux sont ainsi devenus des outils de communication et de création de communautés pour les marques et les e-commerçants. Le processus d’achat en ligne suit cette évolution en permettant aujourd’hui aux « followers » de ces comptes de pouvoir réaliser des achats directement sur Facebook, Instagram, Snapchat ou encore Pinterest pour les plus connus. Tel est l'un des enseignements de l'événement PrestaShopConnect qui se tenait à Lyon le mois dernier.

    Il y a quelque temps, ce mode de vente obligeait à réorienter le client vers la boutique en ligne traditionnelle pour pouvoir réaliser un achat. Un processus qui connaissait des taux d’abandons importants. Il existe, en effet, une équation simple dans l’e-commerce. Plus vous multipliez le nombre de clics, moins vous avez de clients qui vont au bout du processus d’achat.

    Un bouton « acheter ce produit »


    Partant de ce constat, des acteurs du secteur impliqués dans la sécurisation des paiements en ligne ont proposé des évolutions majeures. La plus importante est de pouvoir offrir une intégration totale du processus de vente sur un réseau social. Concrètement, l’internaute ne quitte pas la plateforme pour réaliser son achat. L'objectif, qui fait office d'exploit, est de pouvoir conclure un acte d’achat en seulement trois clics. Une stratégie que pourraient tenter les pharmacies actives sur les réseaux sociaux… Les e-pharmacies autorisées en France à vendre des médicaments en ligne peuvent intégrer cette nouvelle évolution dans leur stratégie virale.

    À moins d’être à l’aise avec la programmation, ou de recourir aux services d’un développeur, les titulaires intéressés peuvent utiliser certains outils disponibles. Une fois l’intégration réalisée, ce nouveau processus de vente peut aider à booster une activité en ligne tout en surfant sur une tendance très actuelle. Concrètement, une pharmacie qui poste sur Facebook plusieurs messages à propos d’une gamme de parapharmacie pourrait tout à fait intégrer un bouton « acheter ce produit » sur le support. Le taux de transformation serait augmenté, car il se trouve dans la continuité du message promotionnel.

    Des pré-requis indispensables

    Pour arriver à vendre des médicaments ou de la parapharmacie sur les réseaux sociaux, l'e-pharmacien doit au préalable avoir une stratégie Web bien établie. Après avoir obtenu le sésame de son agence régionale de santé, le pharmacien met en ligne son site et établit sa stratégie sur les réseaux sociaux. Il est conseillé de limiter la visibilité de la e-pharmacie sur un nombre restreint de plateformes (une ou deux maximum) afin de concentrer sa communication virale. La constitution d’une communauté, qui suit les événements postés par la pharmacie, est l’objectif de cette présence sur un réseau social.

    Les statistiques observées permettent ensuite au e-pharmacien de caractériser son audience. Ce point est particulièrement important pour proposer du contenu et des produits associés correspondant aux besoins de sa communauté. Un levier important du développement des e-pharmacies passera très probablement par la pratique des achats intégrés dans les réseaux sociaux. Nul doute que cette tendance actuelle s'invitera très vite dans le monde de la santé en général, et de la pharmacie en particulier. Offrir cette nouvelle expérience « technico-commerciale » à l'audience des cyberpharmacies pourrait être une option à suivre pour développer leur activité.

    Une solution de paiement intégrée aux réseaux sociaux

    Durant le premier PrestaShopConnect de Lyon, un atelier a particulièrement retenu l'attention des visiteurs. Cette session, intitulée « Booster vos ventes sur les réseaux sociaux » et animée par l’équipe de Payplug, avait de quoi susciter la curiosité des professionnels de la vente en ligne présents. Payplug, outil de paiement sécurisé en ligne, est en effet compatible avec la plupart des plateformes Web. Par son truchement, le e-commerçant peut proposer sur un réseau social un processus de vente en ligne totalement intégré.

     
    R. L.

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3516

    Publié le 04/05/2019
  • Médicaments sur internet, les lignes bougent
    Actualité

    Désireux de favoriser la vente en ligne de médicament pour faire baisser les prix, le gouvernement a reçu le 16 avril les représentants de la profession.

    Le Premier ministre l’avait annoncé le 5 mars dernier, les règles de la vente en ligne de médicament doivent être assouplies afin d’accroître la concurrence entre les pharmacies, et par conséquent d’infléchir les prix (voir article « abonné »). Les syndicats, les représentants de l’Ordre et des étudiants ont été reçus mardi 16 avril au ministère de la Santé pour débattre de ces modifications substantielles au Code de la santé publique.

    Un premier assouplissement devrait intervenir dans les modalités d’autorisation des sites de vente en ligne qui sera transformée en déclaration formelle par le pharmacien. Des contrôles de l’agence régionale de santé (ARS) pourront être effectués a posteriori sur la conformité du site et le respect des bonnes pratiques. Si les représentants de la profession ont approuvé cette avancée, ils se sont prononcés à l’unanimité contre l’autorisation des locaux déportés. Une proposition du gouvernement qui consiste à pratiquer l’expédition des produits à partir de hangars, distincts de la pharmacie physique, pourvu qu’ils soient implantés dans le même département.

    Le Premier ministre a aussi évoqué les plateformes, pour permettre aux pharmaciens de se regrouper et mutualiser leur activité de vente sur Internet. Mais Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) est implacable : « Oui à la mutualisation en ce qui concerne la gestion du portail en lui-même, mais il ne faut pas aller plus loin. Le portail ne doit pas déboucher sur une plateforme qui mettrait en place une logistique spécifique à Internet. » « Attention de ne pas prendre en otage, dans ce système, les petites officines qui auront des distorsions entre les prix pratiqués dans le point de vente physique et ceux affichés sur le site », met-il en garde.

    Pour parer à toutes dérives, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, a fait une contreproposition au gouvernement. « Elle consiste à reconstituer toute la chaîne de distribution du médicament de manière virtuelle », expose-t-il. Ce dispositif confierait aux grossistes-répartiteurs et aux groupements la mise à disposition sur le site des produits mutualisés. Le pharmacien resterait maître de ses achats, de ses ventes, de sa facturation et du dernier kilomètre, dans la livraison des produits.

    Source : Lequotidiendupharmacien.fr/Marie Bonte

    Désireux de favoriser la vente en ligne de médicament pour faire baisser les prix, le gouvernement a reçu le 16 avril les représentants de la profession.

    Le Premier ministre l’avait annoncé le 5 mars dernier, les règles de la vente en ligne de médicament doivent être assouplies afin d’accroître la concurrence entre les pharmacies, et par conséquent d’infléchir les prix (voir article « abonné »). Les syndicats, les représentants de l’Ordre et des étudiants ont été reçus mardi 16 avril au ministère de la Santé pour débattre de ces modifications substantielles au Code de la santé publique.

    Un premier assouplissement devrait intervenir dans les modalités d’autorisation des sites de vente en ligne qui sera transformée en déclaration formelle par le pharmacien. Des contrôles de l’agence régionale de santé (ARS) pourront être effectués a posteriori sur la conformité du site et le respect des bonnes pratiques. Si les représentants de la profession ont approuvé cette avancée, ils se sont prononcés à l’unanimité contre l’autorisation des locaux déportés. Une proposition du gouvernement qui consiste à pratiquer l’expédition des produits à partir de hangars, distincts de la pharmacie physique, pourvu qu’ils soient implantés dans le même département.

    Le Premier ministre a aussi évoqué les plateformes, pour permettre aux pharmaciens de se regrouper et mutualiser leur activité de vente sur Internet. Mais Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) est implacable : « Oui à la mutualisation en ce qui concerne la gestion du portail en lui-même, mais il ne faut pas aller plus loin. Le portail ne doit pas déboucher sur une plateforme qui mettrait en place une logistique spécifique à Internet. » « Attention de ne pas prendre en otage, dans ce système, les petites officines qui auront des distorsions entre les prix pratiqués dans le point de vente physique et ceux affichés sur le site », met-il en garde.

    Pour parer à toutes dérives, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, a fait une contreproposition au gouvernement. « Elle consiste à reconstituer toute la chaîne de distribution du médicament de manière virtuelle », expose-t-il. Ce dispositif confierait aux grossistes-répartiteurs et aux groupements la mise à disposition sur le site des produits mutualisés. Le pharmacien resterait maître de ses achats, de ses ventes, de sa facturation et du dernier kilomètre, dans la livraison des produits.

    Source : Lequotidiendupharmacien.fr/Marie Bonte

    Publié le 25/04/2019
  • Des nouvelles de la vente en ligne de médicaments en Europe...
    Actualité

    Le distributeur de médicaments et pharmacien en ligne Zur Rose a vu son chiffre d'affaires bondir de 28,1% au 1er trimestre, à 381,1 millions de francs suisses. La croissance a été particulièrement forte en Allemagne (46%), marché sur lequel l'entreprise a acquis, notamment, la pharmacie en ligne Medpex.

    "La croissance s'est poursuivie conformément aux prévisions", se félicite Zur Rose mercredi dans un communiqué. Les chiffres publiés se situent dans la fourchette haute des attentes des analystes consultés par AWP. qui anticipaient des ventes entre 344 et 388 millions, grâce en particulier aux 213 millions d'euros (environ 245 millions de francs suisses) de recettes réalisées en Allemagne.

    Les médicaments sans ordonnance ont constitué le principal moteur de croissance (+21%). Sur le marché helvétique, la hausse des ventes a été plus modeste: 3,6% à 132 millions, un résultat qui s'explique en partie par les baisse de prix imposées. Malgré tout, Zur Rose parle d'un "développement positif", eu égard à l'afflux dans la clientèle médecins.

    Sur les autres marchés européens, le groupe a enregistré des ventes de 7,1 millions d'euros (+40%).

    Le groupe maintient ses objectifs pour 2019, à savoir un chiffre d'affaires de 1,6 milliard de francs suisses. Cela correspondrait à une hausse de 30% par rapport à 2018. 

    Source : ZoneBourse

    Le distributeur de médicaments et pharmacien en ligne Zur Rose a vu son chiffre d'affaires bondir de 28,1% au 1er trimestre, à 381,1 millions de francs suisses. La croissance a été particulièrement forte en Allemagne (46%), marché sur lequel l'entreprise a acquis, notamment, la pharmacie en ligne Medpex.

    "La croissance s'est poursuivie conformément aux prévisions", se félicite Zur Rose mercredi dans un communiqué. Les chiffres publiés se situent dans la fourchette haute des attentes des analystes consultés par AWP. qui anticipaient des ventes entre 344 et 388 millions, grâce en particulier aux 213 millions d'euros (environ 245 millions de francs suisses) de recettes réalisées en Allemagne.

    Les médicaments sans ordonnance ont constitué le principal moteur de croissance (+21%). Sur le marché helvétique, la hausse des ventes a été plus modeste: 3,6% à 132 millions, un résultat qui s'explique en partie par les baisse de prix imposées. Malgré tout, Zur Rose parle d'un "développement positif", eu égard à l'afflux dans la clientèle médecins.

    Sur les autres marchés européens, le groupe a enregistré des ventes de 7,1 millions d'euros (+40%).

    Le groupe maintient ses objectifs pour 2019, à savoir un chiffre d'affaires de 1,6 milliard de francs suisses. Cela correspondrait à une hausse de 30% par rapport à 2018. 

    Source : ZoneBourse

    Publié le 23/04/2019
  • Tendance à la hausse pour les ventes d'officines

    Portées davantage par les départs à la retraite que par les cessions et réinstallations, les ventes d’officines en 2018 dénotent un regain d’optimisme dans la profession, selon les dernières statistiques publiées par Interfimo.

    Pour la quatrième année consécutive, le prix de vente moyen des ’officines s’affiche à environ 6 fois l’EBE (6,1 en 2018). C'est donc sur un marché mature que la nouvelle génération prend pied. Et la transition démographique est le principal moteur du marché des cessions. « La reprise des ventes d'officines en 2018 est en effet à rapprocher du nombre record de départs à la retraite enregistré par la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) : plus de 1 620 en 2018, soit 20 % de plus qu'en 2017 », analyse Jérôme Capon, directeur du réseau Interfimo, lors de la présentation de la 25e étude « Prix et valeurs des pharmacies »*.

    Résultat, la société de financement a enregistré 1 580 mutations en 2018, soit 5 % de plus qu’en 2017, année qui avait elle-même bénéficié d’un rebond de 9 %. C’est dire si le marché s’anime autour d’une officine qui, paradoxalement, ne brille pas par la performance de ses indicateurs économiques. La légère hausse du chiffre d’affaires ne parvient pas à relever la marge brute globale. Tandis que, dans un contexte d’inflation et de hausse des salaires, l’EBE suit la même inflexion.

    Interfimo indique cependant que, sur les dix dernières années, la situation des titulaires parvient à se stabiliser. La rémunération nette moyenne du titulaire se situe à 66 000 euros par an (67 000 euros en 2017), 60 % des rémunérations sont comprises entre 36 000 et 84 000 euros. Une stabilité financière confirmée par les données de la Banque de France qui révèlent que 60 % des officines bénéficient aujourd’hui d’une cotation positive, contre 53 % il y a encore dix ans.

    Cette embellie ne doit pas faire oublier un paysage officinal en clair-obscur. Les disparités se creusent sur un marché où la taille de l’officine et sa localisation sont des facteurs déterminants pour la fixation des prix. Ainsi, alors que les officines d’un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 million d’euros sont valorisées bien en deçà de la moyenne nationale, 20 % des transactions de 2018 concernaient des officines valorisées à un prix égal ou supérieur à 7,5 x l’EBE. Cette dispersion inquiétante du marché dessine une carte hexagonale contrastée entre les pharmacies du Grand Est valorisées en moyenne à 7,3 x l’EBE et leurs homologues bretonnes cédées en moyenne à 5,5 x l’EBE.

    Source : Lequotidiendupharmacien.fr/Marie Bonte

    Suivez toute l'actualité des Pharmaciens sur lequotidiendupharmacien.fr

    Portées davantage par les départs à la retraite que par les cessions et réinstallations, les ventes d’officines en 2018 dénotent un regain d’optimisme dans la profession, selon les dernières statistiques publiées par Interfimo.

    Pour la quatrième année consécutive, le prix de vente moyen des ’officines s’affiche à environ 6 fois l’EBE (6,1 en 2018). C'est donc sur un marché mature que la nouvelle génération prend pied. Et la transition démographique est le principal moteur du marché des cessions. « La reprise des ventes d'officines en 2018 est en effet à rapprocher du nombre record de départs à la retraite enregistré par la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) : plus de 1 620 en 2018, soit 20 % de plus qu'en 2017 », analyse Jérôme Capon, directeur du réseau Interfimo, lors de la présentation de la 25e étude « Prix et valeurs des pharmacies »*.

    Résultat, la société de financement a enregistré 1 580 mutations en 2018, soit 5 % de plus qu’en 2017, année qui avait elle-même bénéficié d’un rebond de 9 %. C’est dire si le marché s’anime autour d’une officine qui, paradoxalement, ne brille pas par la performance de ses indicateurs économiques. La légère hausse du chiffre d’affaires ne parvient pas à relever la marge brute globale. Tandis que, dans un contexte d’inflation et de hausse des salaires, l’EBE suit la même inflexion.

    Interfimo indique cependant que, sur les dix dernières années, la situation des titulaires parvient à se stabiliser. La rémunération nette moyenne du titulaire se situe à 66 000 euros par an (67 000 euros en 2017), 60 % des rémunérations sont comprises entre 36 000 et 84 000 euros. Une stabilité financière confirmée par les données de la Banque de France qui révèlent que 60 % des officines bénéficient aujourd’hui d’une cotation positive, contre 53 % il y a encore dix ans.

    Cette embellie ne doit pas faire oublier un paysage officinal en clair-obscur. Les disparités se creusent sur un marché où la taille de l’officine et sa localisation sont des facteurs déterminants pour la fixation des prix. Ainsi, alors que les officines d’un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 million d’euros sont valorisées bien en deçà de la moyenne nationale, 20 % des transactions de 2018 concernaient des officines valorisées à un prix égal ou supérieur à 7,5 x l’EBE. Cette dispersion inquiétante du marché dessine une carte hexagonale contrastée entre les pharmacies du Grand Est valorisées en moyenne à 7,3 x l’EBE et leurs homologues bretonnes cédées en moyenne à 5,5 x l’EBE.

    Source : Lequotidiendupharmacien.fr/Marie Bonte

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    Publié le 20/04/2019
  • Adhérer à un groupement ?
    Actualité

    L’évolution du métier de Pharmacien est une réalité quotidienne qui ne peut échapper aux titulaires des petites comme des grandes pharmacies.

    Dans un contexte de concurrence parfois exacerbée, le pharmacien d’officine peine parfois à faire face aux enjeux de la profession.

    Les choix pour assurer l’avenir sont difficiles et la mutualisation de certains aspects de fonctionnement peut être une solution.

    Achats, gestion, communication, merchandising, formation ou expériences partagées sont autant de sujets qui peuvent motiver un pharmacien à adhérer à un groupement de Pharmacies.

    L’adhésion à un groupement engage lourdement et durablement une officine, celle-ci doit être murement réfléchie.

    Un divorce reste possible avec des conséquences parfois lourdes, notamment en matière d’enseigne, de communication et, plus récemment, de stratégie digitale et d’internet. 
    Ce qui a été engagé et créé avec le groupement peut parfois disparaitre en cas de séparation.

    S’il peut s’agir d’une solution appropriée pour aider dans la gestion et le développement d’une officine, il n’en reste pas moins que les aspects contractuels sur « l’après-groupement »  sont à aborder avec une parfaite compréhension des engagements réciproques.

    S'entourer de conseils et débrieffer les expériences de ses confrères avant de s'engager reste certainement la meilleure des options.

    Il est possible de consulter la liste des groupements de pharmacies en suivant sur le lien ci-dessous :

    Annuaire des groupements de pharmacies

    L’évolution du métier de Pharmacien est une réalité quotidienne qui ne peut échapper aux titulaires des petites comme des grandes pharmacies.

    Dans un contexte de concurrence parfois exacerbée, le pharmacien d’officine peine parfois à faire face aux enjeux de la profession.

    Les choix pour assurer l’avenir sont difficiles et la mutualisation de certains aspects de fonctionnement peut être une solution.

    Achats, gestion, communication, merchandising, formation ou expériences partagées sont autant de sujets qui peuvent motiver un pharmacien à adhérer à un groupement de Pharmacies.

    L’adhésion à un groupement engage lourdement et durablement une officine, celle-ci doit être murement réfléchie.

    Un divorce reste possible avec des conséquences parfois lourdes, notamment en matière d’enseigne, de communication et, plus récemment, de stratégie digitale et d’internet. 
    Ce qui a été engagé et créé avec le groupement peut parfois disparaitre en cas de séparation.

    S’il peut s’agir d’une solution appropriée pour aider dans la gestion et le développement d’une officine, il n’en reste pas moins que les aspects contractuels sur « l’après-groupement »  sont à aborder avec une parfaite compréhension des engagements réciproques.

    S'entourer de conseils et débrieffer les expériences de ses confrères avant de s'engager reste certainement la meilleure des options.

    Il est possible de consulter la liste des groupements de pharmacies en suivant sur le lien ci-dessous :

    Annuaire des groupements de pharmacies

    Publié le 19/04/2019
  • Vers un pharmacien de pratiques avancées ?
    Actualité

    Le congrès de la Fédération française des maisons et pôles de santé (FFMPS) s'est tenu la semaine dernière à Dijon sur le thème « Pluripro : découvrir et se découvrir en équipe ». Un programme dense pour les 1 200 congressistes : une vingtaine d'ateliers, quatre séances plénières, deux tables rondes. L'un des ateliers, animé par le Dr Étienne Deslandes, médecin généraliste dans le Puy-de-Dôme, a retenu l'attention de la rédaction du « Généraliste ». Le sujet : « Soins non programmés : jusqu'où aller dans le partage de compétences ».

    Huit groupes ont été constitués pour travailler spécifiquement sur une problématique santé. Ainsi la lombalgie aiguë pourrait être prise en charge par le kinésithérapeute ou l'ostéopathe, l'ongle incarné par le podologue, l'infection urinaire par l'infirmier, le pharmacien, la sage-femme et le laboratoire d'analyses médicales. Le groupe de travail dédié à cette dernière pathologie imagine « un examen clinique standardisé et rapide avec prise de tension, prise de température et contact lombaire » afin d'écarter le risque de pyélonéphrite. Il évoque également l'utilisation du DMP pour éviter toute interaction médicamenteuse et être en capacité de repérer une cystite à répétition en cas de nomadisme médical.

    En séance plénière, Brigitte Bouzige, première vice-présidente de la FFMPS et titulaire dans le Gard, n'a pas manqué d'évoquer la place du pharmacien dans la coordination des soins et envisage un jour « la création d'un pharmacien de pratiques avancées » dont il faudra « définir les nouvelles compétences », à l'image des infirmiers de pratiques avancées.

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3510

    Le congrès de la Fédération française des maisons et pôles de santé (FFMPS) s'est tenu la semaine dernière à Dijon sur le thème « Pluripro : découvrir et se découvrir en équipe ». Un programme dense pour les 1 200 congressistes : une vingtaine d'ateliers, quatre séances plénières, deux tables rondes. L'un des ateliers, animé par le Dr Étienne Deslandes, médecin généraliste dans le Puy-de-Dôme, a retenu l'attention de la rédaction du « Généraliste ». Le sujet : « Soins non programmés : jusqu'où aller dans le partage de compétences ».

    Huit groupes ont été constitués pour travailler spécifiquement sur une problématique santé. Ainsi la lombalgie aiguë pourrait être prise en charge par le kinésithérapeute ou l'ostéopathe, l'ongle incarné par le podologue, l'infection urinaire par l'infirmier, le pharmacien, la sage-femme et le laboratoire d'analyses médicales. Le groupe de travail dédié à cette dernière pathologie imagine « un examen clinique standardisé et rapide avec prise de tension, prise de température et contact lombaire » afin d'écarter le risque de pyélonéphrite. Il évoque également l'utilisation du DMP pour éviter toute interaction médicamenteuse et être en capacité de repérer une cystite à répétition en cas de nomadisme médical.

    En séance plénière, Brigitte Bouzige, première vice-présidente de la FFMPS et titulaire dans le Gard, n'a pas manqué d'évoquer la place du pharmacien dans la coordination des soins et envisage un jour « la création d'un pharmacien de pratiques avancées » dont il faudra « définir les nouvelles compétences », à l'image des infirmiers de pratiques avancées.

    Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3510

    Publié le 10/04/2019
  • Monétique : Les monnayeurs font de l'oeil aux Pharmacies
    Actualité

    La société Cashmag, fabricant français de monnayeurs (ces machines qui rendent la monnaie dans les commerces de proximité), se positionne sur le marché des officines depuis plus de deux ans.

    Il propose notamment le monnayeur série F1, qui se caractérise par son intégration facile dans les comptoirs sans dénaturer leur esthétique, affirme la société, un produit donc adapté notamment aux pharmacies qui n’ont pas de beaucoup d’espace.

    Ce monnayeur dispose d’un module pièces (avec une capacité de stockage de 4 000 pièces) avec un rendu de monnaie très rapide, en 4 secondes, et d’un module billets. Cashmag propose aussi un modèle plus grand, le monnayeur Série 5R. Les deux modèles peuvent communiquer avec les LGO, grâce à une astuce technique qui permet de ne pas avoir besoin de développement spécifique pour une meilleure intégration, même si celle-ci est de fait préférable, affirme-t-on au sein de la société.

    Le plus de la solution : Ce sont des monnayeurs très sécurisés disposant de systèmes anti-forcing, de 4 serrures pour le Série F1, de 5 serrures pour le Série 5R. Les deux appareils bénéficient également d’un système de contrôle de fausses pièces et faux billets.

    Prix : entre 10 000 et 20 000 € selon les modèles et les configurations

    Nom du prestataire : Cashmag

    Téléphone : 04 94 28 50 50

    E-mail : contact@cashmag.fr

     

    Source : Le Quotidien du Pharmacien

    La société Cashmag, fabricant français de monnayeurs (ces machines qui rendent la monnaie dans les commerces de proximité), se positionne sur le marché des officines depuis plus de deux ans.

    Il propose notamment le monnayeur série F1, qui se caractérise par son intégration facile dans les comptoirs sans dénaturer leur esthétique, affirme la société, un produit donc adapté notamment aux pharmacies qui n’ont pas de beaucoup d’espace.

    Ce monnayeur dispose d’un module pièces (avec une capacité de stockage de 4 000 pièces) avec un rendu de monnaie très rapide, en 4 secondes, et d’un module billets. Cashmag propose aussi un modèle plus grand, le monnayeur Série 5R. Les deux modèles peuvent communiquer avec les LGO, grâce à une astuce technique qui permet de ne pas avoir besoin de développement spécifique pour une meilleure intégration, même si celle-ci est de fait préférable, affirme-t-on au sein de la société.

    Le plus de la solution : Ce sont des monnayeurs très sécurisés disposant de systèmes anti-forcing, de 4 serrures pour le Série F1, de 5 serrures pour le Série 5R. Les deux appareils bénéficient également d’un système de contrôle de fausses pièces et faux billets.

    Prix : entre 10 000 et 20 000 € selon les modèles et les configurations

    Nom du prestataire : Cashmag

    Téléphone : 04 94 28 50 50

    E-mail : contact@cashmag.fr

     

    Source : Le Quotidien du Pharmacien

    Publié le 03/04/2019
  • Pharmagora+ aurait-il fait rentrer le loup dans la bergerie ?
    Actualité

    Le salon Pharmagora+ s'est terminé ce dimanche soir.

    Cette édition est la toute première à avoir vu la présence ostensible et remarquée d'un stand Amazon.

    Celle-ci n'est pas passée inaperçue et a provoqué de nombreux échanges indignés, voire haineux, sur les réseaux sociaux. Certains allant jusqu'à demander une réaction forte de l'ordre des Pharmaciens, avec par exemple la possibilité de boycotter le salon l'année prochaine. 

    Avec cette initiative Closer Still, l'organisateur Anglais, a pris le risque de mettre la profession au pied du mur sur une évidence que plus personne ne peut désormais ignorer : le chiffre d'affaires des officines intéresse plus que jamais la multinationale de la vente en ligne.

    Cependant, comment expliquer la fréquentation plutôt soutenue du stand Amazon, car de nombreux Pharmaciens s'y sont succédés.

    Pour les Pharmaciens qui seraient tentés de succomber aux sirènes de la place de marché, une commission de 15% HT sur le chiffre d'affaires TTC réalisé est évoquée. De quoi faire réfléchir...

    Le retard de la profession, pour ne pas parler de la résistance, dans la digitalisation des pharmacies et de leurs services a hélas laissé la place libre à l'émergence de plateformes internet très performantes, pour certaines installées à l'étranger. Même s'il est toujours temps de réagir, la prise de conscience est douloureuse.

    Aucun métier ne peut plus nier durablement l'évolution du comportement des clients, des patients et des modes de consommation qui dictent à eux seuls l'impérieuse nécessité d'accepter de "bouger les curseurs". Les professionnels de la santé, plus que les autres, sont en première ligne, car les enjeux sont énormes.

    Le salon Pharmagora+ s'est terminé ce dimanche soir.

    Cette édition est la toute première à avoir vu la présence ostensible et remarquée d'un stand Amazon.

    Celle-ci n'est pas passée inaperçue et a provoqué de nombreux échanges indignés, voire haineux, sur les réseaux sociaux. Certains allant jusqu'à demander une réaction forte de l'ordre des Pharmaciens, avec par exemple la possibilité de boycotter le salon l'année prochaine. 

    Avec cette initiative Closer Still, l'organisateur Anglais, a pris le risque de mettre la profession au pied du mur sur une évidence que plus personne ne peut désormais ignorer : le chiffre d'affaires des officines intéresse plus que jamais la multinationale de la vente en ligne.

    Cependant, comment expliquer la fréquentation plutôt soutenue du stand Amazon, car de nombreux Pharmaciens s'y sont succédés.

    Pour les Pharmaciens qui seraient tentés de succomber aux sirènes de la place de marché, une commission de 15% HT sur le chiffre d'affaires TTC réalisé est évoquée. De quoi faire réfléchir...

    Le retard de la profession, pour ne pas parler de la résistance, dans la digitalisation des pharmacies et de leurs services a hélas laissé la place libre à l'émergence de plateformes internet très performantes, pour certaines installées à l'étranger. Même s'il est toujours temps de réagir, la prise de conscience est douloureuse.

    Aucun métier ne peut plus nier durablement l'évolution du comportement des clients, des patients et des modes de consommation qui dictent à eux seuls l'impérieuse nécessité d'accepter de "bouger les curseurs". Les professionnels de la santé, plus que les autres, sont en première ligne, car les enjeux sont énormes.

    Publié le 01/04/2019
  • Pharmagora +, c'est ce week-end
    Actualité

    Le plus important salon destiné à la Pharmacie ouvre ses portes de 9h00 à 18h00 ce week-end à Paris au parc des expositions.

    En 2018, PharmagoraPlus a rassemblée plus de 13 021 visiteurs et plus de 400 exposants et ce, pendant deux jours de salon. Ce chiffre s’explique par la présence de grands noms de la profession et par le dynamisme des exposants qui rivalisent d'innovations.

    Le Pharmacien d'officine y trouvera quantité d'opportunités pour doper la croissance de son officine, mais également le niveau de prise en charge de ses patients.

    Le plus important salon destiné à la Pharmacie ouvre ses portes de 9h00 à 18h00 ce week-end à Paris au parc des expositions.

    En 2018, PharmagoraPlus a rassemblée plus de 13 021 visiteurs et plus de 400 exposants et ce, pendant deux jours de salon. Ce chiffre s’explique par la présence de grands noms de la profession et par le dynamisme des exposants qui rivalisent d'innovations.

    Le Pharmacien d'officine y trouvera quantité d'opportunités pour doper la croissance de son officine, mais également le niveau de prise en charge de ses patients.

    Publié le 29/03/2019
  • Emplois : je recrute/je postule en pharmacie
    Actualité

    Pour reprendre une formule explicite  et sans ambiguïté, l'emploi dans les pharmacies est bien un secteur sous tension !

    Rarement les demandes, comme les offres, auront eu autant de difficultés pour trouver la réponse souhaitée par l'officine. Pourtant, avec la banalisation des sites destinés à répondre à cette mise en relation du demandeur et de celui qui cherche, on pourrait croire la problématique en voie d'amélioration, il n'en est rien.

    Aux côtés des grands acteurs traditionnels que sont Pôle-Emploi, Indeed, Adecco et beaucoup d'autres sans spécialisation particulière, les quotidiens spécialisés comme le Moniteurs des Pharmacies ou le Quotidien du Pharmacien se sont positionnés de longue date sur ce sujet.

    Plus récemment, des pure players se sont immiscés sur ce marché, fragmentant un peu plus la simplicité des relations, sauf pour ceux qui sauront en tirer partie.

    Vous trouverez ci-après une liste non exhaustive des acteurs de l'offre d'emploi en officine : 

    - Le moniteur des Pharmacies

    - Le Quotidien du Pharmacien

    - Staff Santé

    - Jobs de Pharma

    - Team Officine

    - Pharm Emploi

    - Club Officine

    Et bien d'autres encore...

     

    Pour reprendre une formule explicite  et sans ambiguïté, l'emploi dans les pharmacies est bien un secteur sous tension !

    Rarement les demandes, comme les offres, auront eu autant de difficultés pour trouver la réponse souhaitée par l'officine. Pourtant, avec la banalisation des sites destinés à répondre à cette mise en relation du demandeur et de celui qui cherche, on pourrait croire la problématique en voie d'amélioration, il n'en est rien.

    Aux côtés des grands acteurs traditionnels que sont Pôle-Emploi, Indeed, Adecco et beaucoup d'autres sans spécialisation particulière, les quotidiens spécialisés comme le Moniteurs des Pharmacies ou le Quotidien du Pharmacien se sont positionnés de longue date sur ce sujet.

    Plus récemment, des pure players se sont immiscés sur ce marché, fragmentant un peu plus la simplicité des relations, sauf pour ceux qui sauront en tirer partie.

    Vous trouverez ci-après une liste non exhaustive des acteurs de l'offre d'emploi en officine : 

    - Le moniteur des Pharmacies

    - Le Quotidien du Pharmacien

    - Staff Santé

    - Jobs de Pharma

    - Team Officine

    - Pharm Emploi

    - Club Officine

    Et bien d'autres encore...

     

    Publié le 27/03/2019
  • Lutter contre la fraude aux prestations de santé
    Actualité

    Destiné aux pharmaciens et aux médecins, le site gratuit www.Alerte-Pro-Sante.fr a pour unique vocation de faciliter le signalement de ces actes délictueux par les professionnels de santé et de les partager instantanément et automatiquement avec les pharmaciens d’officine ou les structures médicales de tout type qui se seront inscrits. Le site Alerte-Pro-Santé.fr est édité par la société 161 en partenariat avec le Quotidien du Pharmacien.

    En France, la fraude aux prestations de santé est en constante augmentation et peu de moyens efficaces existent pour lutter contre…

    On recense différents types d’incidents :

     Le vol ou la perte d’objets professionnels : feuilles de soins ou d’ordonnanciers, tampons, cartes professionnelles …
    La falsification de documents : faux certificats, fausses prescriptions, feuilles de soins maquillées …

    Les vols d’ordonnanciers, de cachets professionnels, de cartes professionnelles ou de documents de correspondance se multiplient et permettent des abus de tout type visant à se procurer illégalement des prestations de santé, des remboursements indus, mais également des produits stupéfiants, des psychotropes ou produits dopants comme les anabolisants et les hormones de croissance.

    Ils peuvent également participer à bien d’autres actes délictueux et répréhensibles…

     

    Destiné aux pharmaciens et aux médecins, le site gratuit www.Alerte-Pro-Sante.fr a pour unique vocation de faciliter le signalement de ces actes délictueux par les professionnels de santé et de les partager instantanément et automatiquement avec les pharmaciens d’officine ou les structures médicales de tout type qui se seront inscrits. Le site Alerte-Pro-Santé.fr est édité par la société 161 en partenariat avec le Quotidien du Pharmacien.

    En France, la fraude aux prestations de santé est en constante augmentation et peu de moyens efficaces existent pour lutter contre…

    On recense différents types d’incidents :

     Le vol ou la perte d’objets professionnels : feuilles de soins ou d’ordonnanciers, tampons, cartes professionnelles …
    La falsification de documents : faux certificats, fausses prescriptions, feuilles de soins maquillées …

    Les vols d’ordonnanciers, de cachets professionnels, de cartes professionnelles ou de documents de correspondance se multiplient et permettent des abus de tout type visant à se procurer illégalement des prestations de santé, des remboursements indus, mais également des produits stupéfiants, des psychotropes ou produits dopants comme les anabolisants et les hormones de croissance.

    Ils peuvent également participer à bien d’autres actes délictueux et répréhensibles…

     

    Publié le 20/03/2019
  • Les concurrents vous remercient !
    Actualité

    Les Pharmaciens qui ont utilisé les sites plateformes 1001 Pharma et Doctissimo pour vendre et communiquer sur internet peuvent se ronger les ongles.

    Coup sur coup, ces deux acteurs historiques de la vente en ligne se sont vendus récemment corps et âme à des sites de vente en ligne étrangers dont l'ambition affichée est de dévorer le marché français.

    Pharmasimple basée en Belgique a racheté 1001 Pharmacies et le groupe Zur Rose basé en Suisse a jeté son dévolu sur Doctissimo. Des concurrents qui pourraient devenir cauchemardesques pour la profession et pour cause...

    Il est probable que les fichiers des clients /patients inscrits sur ces plateformes initialement "rassurantes" et "sans engagements" aient pesé lourd dans l'intérêt qui leur était porté.

    Peut-être l'occasion de prendre conscience que de confier toutes ses données (dont les adresses mail de ses clients) à une société tierce, c'est prendre le risque de les voir utiliser un jour sans son consentement contre ses propres intérêts.

    En effet, de quelles garanties le Pharmacien Français dispose-t-il pour que ce ne soit pas le cas ?

    Il serait temps que la profession s'empare énergiquement de la digitalisation en cours des officines et arrête de pratiquer la politique de la chaise vide.

    Aujourd'hui moins de 5% des pharmacies françaises disposent de leur propre site internet pour vendre et proposer leurs services en ligne (dont de nombreuses toujours sur des sites plateforme) contre près de 15 % en Allemagne.

    Alors à quand le vrai réveil ?

    Des éditeurs Français de qualité existent pour répondre à toutes les attentes de cette problématique, les consulter n'engage à rien :
    www.apotekisto.fr - mesoigner - iTek pharma

     

    Les Pharmaciens qui ont utilisé les sites plateformes 1001 Pharma et Doctissimo pour vendre et communiquer sur internet peuvent se ronger les ongles.

    Coup sur coup, ces deux acteurs historiques de la vente en ligne se sont vendus récemment corps et âme à des sites de vente en ligne étrangers dont l'ambition affichée est de dévorer le marché français.

    Pharmasimple basée en Belgique a racheté 1001 Pharmacies et le groupe Zur Rose basé en Suisse a jeté son dévolu sur Doctissimo. Des concurrents qui pourraient devenir cauchemardesques pour la profession et pour cause...

    Il est probable que les fichiers des clients /patients inscrits sur ces plateformes initialement "rassurantes" et "sans engagements" aient pesé lourd dans l'intérêt qui leur était porté.

    Peut-être l'occasion de prendre conscience que de confier toutes ses données (dont les adresses mail de ses clients) à une société tierce, c'est prendre le risque de les voir utiliser un jour sans son consentement contre ses propres intérêts.

    En effet, de quelles garanties le Pharmacien Français dispose-t-il pour que ce ne soit pas le cas ?

    Il serait temps que la profession s'empare énergiquement de la digitalisation en cours des officines et arrête de pratiquer la politique de la chaise vide.

    Aujourd'hui moins de 5% des pharmacies françaises disposent de leur propre site internet pour vendre et proposer leurs services en ligne (dont de nombreuses toujours sur des sites plateforme) contre près de 15 % en Allemagne.

    Alors à quand le vrai réveil ?

    Des éditeurs Français de qualité existent pour répondre à toutes les attentes de cette problématique, les consulter n'engage à rien :
    www.apotekisto.fr - mesoigner - iTek pharma

     

    Publié le 18/03/2019
  • L'Officine libéralisée pour bientôt ?
    Actualité

    L'autorité de la concurrence rendra prochainement un avis susceptible de faire polémique concernant distribution des médicaments.

    Il s'git ni plus ni moins que d'ouvrir le capital des Pharmacies et d'ouvreur une brèche dans le monopole des officine.

    Même si ce n'est pas une surprise, cette nouvelle attaque contre la profession ne manquera pas de la faire réagir.

    L'autorité de la concurrence rendra prochainement un avis susceptible de faire polémique concernant distribution des médicaments.

    Il s'git ni plus ni moins que d'ouvrir le capital des Pharmacies et d'ouvreur une brèche dans le monopole des officine.

    Même si ce n'est pas une surprise, cette nouvelle attaque contre la profession ne manquera pas de la faire réagir.

    Publié le 15/03/2019
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