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L’Autorité belge de la concurrence vient de condamner l’Ordre belge des pharmaciens à une amende d'1 million d'euros pour avoir tenté d’entraver le développement du groupe MediCare-Market sur le marché des services délivrés par les pharmaciens.
Dans un communiqué publié hier, l'Autorité belge de la concurrence (ABC) affirme que l'Ordre belge des pharmaciens (OBP) « s’est opposé au développement du groupe MediCare-Market en décidant notamment de saisir, en octobre 2015, tous les conseils disciplinaires alors concernés par l’ouverture d’une enseigne MediCare-Market et d’intenter, parallèlement, une action judiciaire en cessation, en invoquant pour l’essentiel l’existence d’une confusion entre les pharmacies et les parapharmacies du groupe, en particulier lorsqu’elles sont contiguës ». Des pratiques que l'autorité de la concurrence analyse comme des entraves au développement de MediCare-Market sur le marché des services délivrés par les pharmaciens. L'autorité précise que sa décision ne porte pas sur les « décisions d'agir en justice » mais sur « la stratégie globale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens d’évincer le modèle MediCare-Market ou d’empêcher son développement ainsi que celui de business models comparables ».
Estimant que la stratégie et les actions adoptées d'octobre 2015 à janvier 2017 par l'ordre sont « nocives au bien-être du consommateur, et notamment à la concurrence tarifaire (sur le prix de vente des médicaments) et non tarifaire (sur l’innovation) » et qu’elles constituent « des infractions graves au droit de la concurrence », l'ABC inflige une amende d'1 million d'euros, calculée sur la base du chiffre d’affaires réalisé par les pharmacies belges sur l’ensemble de leur territoire. « Ce montant correspond au chiffre d’affaires moyen annuel réalisé par une seule pharmacie sur un total de quelque 5 000 pharmacies », précise l'autorité.
L'affaire belge offre un air de déjà-vu. En France, l'Ordre des pharmaciens a connu pareille déconvenue dans l'affaire dite de la biologie. Condamnée en 2010 par la Commission européenne à une amende de 5 millions d'euros, abaissée à 4,75 millions d'euros par le tribunal de l'Union européenne en 2014, l'instance avait aussi été pointée du doigt pour des restrictions de concurrence.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr
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DU 20 au 28 juin 2019
La progression du chiffre d’affaires des pharmacies sous enseigne Leader Santé et l’implication de ses adhérents dans la vaccination démontrent que rentabilité du point de vente et investissement dans les nouvelles missions ne sont pas incompatibles.
Les 308 pharmacies Leader Santé ont bénéficié en 2018 d’une progression de leur activité trois à quatre fois supérieure à celle de la moyenne nationale. Les 120 officines à l’enseigne Leader Santé 2 ont même vu leur chiffre d'affaires grimper de 5,63 points. Ces performances sont le résultat d'un choix de positionnement, selon ce réseau qui a accueilli 70 nouveaux adhérents en 2018, dont 30 % grâce au dispositif d’aide à l’installation « booster d’apport » (voir « Le quotidien du pharmacien » n° 3467 du 22 octobre 2018). Autant de nouvelles recrues sont attendues au cours de cette année.
« Notre cible est la pharmacie de 2 à 4 millions de chiffre d’affaires, une taille qui permet d’allier à la fois la fonction commerciale à celle du cœur de métier du pharmacien », décrit Alexis Berrebi, président du groupement. En témoigne l’investissement des pharmaciens du groupement Leader Santé dans la vaccination. Dans les quatre régions pilote, plus de sept adhérents sur dix se sont engagés dans cette nouvelle mission, et ont doublé leurs ventes de vaccin. 25 % des patients étaient des primo-vaccinés, un taux qui a contribué à l’amélioration de la couverture vaccinale dans ces territoires. « Cette implication de nos adhérents pour la vaccination répond à une véritable demande des patients. Huit millions de Français vivent aujourd’hui dans des territoires perdus et dans un tiers des villes, il faut attendre huit mois pour obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste », constate Alexis Berrebi.
Dans le cadre de cette nouvelle mission, les adhérents peuvent compter sur le soutien de leur groupement. Il leur dispense des recommandations pratiques sur l’édition de bons de prise en charge, la fluidité de la prise en charge, ou encore la définition de l’espace de vaccination. Leader Santé assure également la formation des pharmaciens, titulaires et adjoints. « En tant qu’organisme de formation, nous avons déjà formé 80 pharmaciens du réseau depuis le 23 avril, date de la parution du texte au « Journal officiel » et dix autres sessions sont prévues », annonce Samuel Tordjman, directeur marketing de Leader Santé, indiquant que le défi de la formation devra être relevé d’ici à la fin septembre.
Un test pilote pour la téléconsultation
Les dirigeants de Leader Santé voient dans la vaccination par le pharmacien l’acte fondateur d'une nouvelle ère de l’exercice officinal. « Elle est tout aussi emblématique de l’évolution de notre métier que le droit à la substitution. La vaccination contre la grippe nous ouvre la voie vers de nouvelles missions, les vaccins du voyageur, les renouvellements des vaccins, mais aussi la dispensation protocolisée pour le petit risque… »,expose Antoine Souied, cofondateur et président de Leader Santé Groupe.
C’est dans le même esprit d’anticipation que le groupement aborde le sujet de la téléconsultation. Il étudie actuellement les différentes solutions proposées sur le marché. Il définira ses recommandations à ses adhérents selon trois critères : le coût (entre 90 euros et 5 000 euros par mois), la surface disponible, et le « temps homme » nécessaire. Sachant, précise Elida Abi-Aad, responsable du marketing, que toutes les technologies, à l’exception d’une seule, requièrent un assistant de téléconsultation.
Le groupement s’adjoindra dès septembre l’expertise d’un consultant. En effet, avant la fin de cette année, quelques adhérents testeront des solutions en pilote afin de pouvoir faire bénéficier le réseau de leur expérience. Comme le souligne le groupement, il reviendra ensuite aux pharmaciens de déterminer dans quelle mesure la téléconsultation contribue à la sauvegarde de leur activité et constitue un service pour le patient.
D'après une conférence Leader Santé
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3524
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Faut-il se lancer dans la téléconsultation ?
Et si oui, quand et comment ? Depuis la publication de l’avenant 15 de la convention pharmaceutique en décembre dernier, la perspective pour les pharmaciens d’être acteurs de la téléconsultation est désormais plus concrète et les questions se bousculent.
Tandis que, pour leur part, les prestataires profitent de la brèche et lancent de nombreuses offres à leur intention. La dernière édition de PharmagoraPlus a montré l’occasion d’en dévoiler plusieurs et a consacré également beaucoup de conférences à ce sujet. Cette offensive de l’offre en matière de téléconsultation contraste avec les hésitations de nombreux pharmaciens. Sophie Gillardeau, consultante en stratégie officinale, l’a bien souligné au cours de son intervention consacrée aux usages de la télémédecine en pharmacie le 30 mars dernier : « les pharmaciens en parlent de manière négative, évoquant la difficulté d’avoir un médecin en téléconsultation, ils disent qu’examiner un patient n’est pas leur métier, se demandent où l’installer, où peut être vraiment leur utilité… » Avant de parler solutions, il est nécessaire d’évoquer la pertinence du rôle des pharmaciens et de la démontrer. Une pertinence qui paraît assez évidente : « les soins vont devenir de plus en plus ambulatoires, et le domicile sera bientôt le premier lieu de soins », prédit ainsi Sophie Gillardeau. Le recours à ce nouveau type de soins s’imposera. Signe de cette évolution, les mutuelles se sont engagées profondément dans la téléconsultation, en allant parfois jusqu’à racheter des plateformes de télémédecine.
Quel rôle pour les pharmaciens ?
Loin de contester ces changements, les pharmaciens s’interrogent plutôt sur la façon d’y aller et leur positionnement, leur rôle précis. Le flou qui entoure encore ce rôle peut être vu comme une opportunité. « Il va falloir inventer plein de choses », espère Sophie Gillardeau. Un rôle à définir notamment par rapport aux médecins, mais aussi aux infirmiers qui représenteront également des acteurs importants de la téléconsultation, à domicile. En comparaison, ce qui se fait et se fera en pharmacie est plus ouvert en termes de services. Un rôle que déjà un certain nombre de pharmaciens ont commencé de prendre à bras-le-corps, puisque selon l’ARS, 8 000 téléconsultations ont été réalisées en six mois. Des chiffres à comparer avec la méfiance émanant d’une enquête citée par Sophie Gillardeau selon laquelle sur 730 pharmaciens interrogés, 70 % ont déclaré qu’ils ne feront pas de téléconsultation, au moins dans l’année qui vient, alors que dans leur globalité, les Français se disent favorables à la télémédecine à hauteur de 60 %.
Quel modèle économique ?
Pour lever cette méfiance, il faut être clair sur le modèle économique à prendre en compte, et cela, c’est aussi le rôle des prestataires d’aider les pharmaciens à le définir. C’est d’ailleurs ainsi que certains d’entre eux ont choisi d’aborder le sujet, Docavenue par exemple qui en février dernier déjà affirmait haut et fort que la téléconsultation en pharmacie est plus un enjeu économique que technologique et de ce fait, a fait le choix de proposer une solution pour faire en sorte que les téléconsultations soient remboursables pour le patient. Le prestataire (filiale de Cegedim) a voulu ainsi travailler avec des médecins libéraux plutôt qu’une plateforme de télémédecine qui n’ouvre pas toujours droit à un remboursement. À l’opposé, Visiomed, l’un des prestataires les plus anciens de la télémédecine, travaille précisément avec une telle plateforme, et pour l’instant, les consultations ne sont pas remboursables. Sans écarter la perspective de faire appel un jour à la CNAM, « nous y travaillons », déclare Eric Sebban, le P-DG de la société, Visiomed est dans le non conventionné. « La notion de gratuité est à prendre avec précaution, il faut quand même que quelqu’un paie », tient à rappeler Eric Sebban. Les solutions de télémédecine en elle-même, notamment celles présentées à PharmagoraPlus, privilégient en tout cas un équipement assez économique, loin des cabines coûteuses que certains prestataires ont présentées. Du matériel et un logiciel pour assurer la visioconférence, et des objets connectés de santé, pour des sommes n’excédant pas 1 000 ou 2 000 euros et des abonnements mensuels entre 50 et 150 euros en moyenne. Faut-il encore avoir la bonne patientèle, suffisante pour amortir ces investissements, aussi légers soient-ils. L’avenant 15 de la Convention Pharmaceutique encadre strictement le profil des patients éligibles aux téléconsultations en pharmacie (voir encadré). Le cas des patients n’ayant plus de médecin traitant ou plus de médecin traitant disponible, hélas de plus en plus courant, est sans doute celui que les pharmaciens risquent de rencontrer le plus souvent, bien sûr dans les zones de désertification médicale, mais aussi en milieu urbain où les médecins sont débordés. « Nous avons l’exemple d’un pharmacien situé dans le sixième arrondissement parisien qui a fait le choix de la téléconsultation alors qu’il a quarante médecins autour de lui », raconte Eric Sebban. Dans tous les cas, le modèle économique le plus évident reste lié à la possibilité d’avoir des ventes additionnelles, à commencer par l’ordonnance émise à l’issue de la téléconsultation qui la plupart du temps est présentée en toute logique dans l’officine où a été réalisé l’échange avec le télémédecin.
Quelle solution choisir ?
Puis il faut choisir une solution. Selon quels critères ? Difficile de s’y retrouver face aux nombreuses offres disponibles sur le marché. Outre le prix, la qualité de l’interface avec les médecins – mais on imagine que les prestataires ont soigné cet aspect – et celle des objets connectés de santé proposés. Pour Nathaniel Bern, fondateur de la start-up Medadom, il faut porter une attention particulière aux qualités d’intégration de ces objets connectés de santé. « En principe, ils le sont tous, à Windows, à Androïd, à Ios, mais dans les faits, ils le sont avec plus ou moins de facilité, il y a des différences entre les outils proposés par les fabricants »,explique-t-il. D’où le choix rigoureux qu’il entend assumer pour ces objets, en faisant appel à chaque fois à un prestataire précis selon le type de produit. Medadom propose otoscope et stéthoscope connectés comme le demande l’avenant 15, et travaille à intégrer d’autres objets de santé connectés, notamment un dermatoscope, « il y a une forte demande en dermatologie en téléconsultation, compte tenu de la faible disponibilité des dermatologues », explique Nathaniel Bern. Avoir une gamme large d’objets connectés de santé est important pour compenser l’absence de palpation physique, tension, température, glycémie, poids, etc.
On peut aussi voir la question de l’intégration sous un angle plus logiciel, comme le fait E Santé Technology, qui a développé une plateforme de e-santé, en marque blanche pour Alliance Healthcare, mais qu’elle utilise aussi pour son usage propre. « Pour nous, la téléconsultation est une conséquence logique de ce que nous proposons déjà autour du parcours de soins », explique Sylvie Manzano, chef de projet au sein de l’entreprise. « Les différents professionnels de santé disposent chacun de leur espace dans notre plateforme, ainsi que le patient, mais les informations circulent, elles sont partagées », ajoute-t-elle. Contrastant ainsi avec d’autres acteurs qui travaillent plutôt de façon isolée. Peut-être est-ce précisément l’une des valeurs ajoutées susceptibles d’être proposées par les pharmaciens, la téléconsultation comme un service complémentaire à ceux déjà existants via une plateforme Web, notamment les entretiens pharmaceutiques et le bilan de médication partagé, à l’image de ce que fait E santé Technology.
Quelle plate-forme médicale ?
Les pharmaciens candidats peuvent aussi s’interroger sur la qualité de la plateforme téléphonique, ou tout au moins du pool de médecins utilisé par le prestataire. « En fait, la préoccupation essentielle pour eux est la durée de l’attente », remarque Nathaniel Bern. « C’est vraiment la première qualité qu’on attend d’une plateforme de télémédecine, une attente courte, la qualité des soins étant sous entendue. » Le dirigeant de la start-up précise que ces médecins, libéraux ou hospitaliers, respectent rigoureusement les protocoles de téléconsultation en pharmacie, qui ne sont pas les mêmes que ceux de la téléconsultation exercée à domicile. Pour le reste, il incombe au pharmacien d’assumer certains process comme obtenir le consentement éclairé du patient, au début de la téléconsultation. Parfois, certains prestataires proposent aussi au pharmacien de vérifier que le médecin pourra être payé, comme le fait Pharmagest. Le pharmacien peut l’assister et à ce titre de procéder à certains examens à sa demande, il incombe au prestataire de permettre également une authentification sécurisée des différents acteurs de la téléconsultation, de garantir la sécurité des données et leur bonne transmission conformément à l’avenant 15. Le déroulement d’une téléconsultation est simple : Pharmagest explique qu’après les procédures d’authentification, le patient entre dans la salle d’attente virtuelle. Ce temps d’attente peut être utilisé pour scanner et envoyer différents documents au médecin par smartphone, le médecin reçoit une notification relative à ces documents. Il prend la main sur le process et a la possibilité de refuser la téléconsultation. Il met en attente le patient puis assure ensuite la consultation à l’issue de laquelle le médecin envoie le cas échéant une ordonnance qui arrive sur l’écran du pharmacien, il envoie également un reçu de paiement.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3522
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Les médecins étant déjà pris dans les filets de la dépendance, quid pour les officines ?
Les RDV pour pharmaciens étant également dans le viseur de la société, mieux vaut être bien informé de ce visent à terme les jeunes stratèges derrières leurs écrans et leurs lignes de code...
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La start-up Ordoclic a présenté à PharmagoraPlus l’une des toutes premières solutions d’ordonnance électronique disponibles sur le marché, alors que l’on est toujours en attente d’un encadrement légal sur le sujet.
Ordoclic a imaginé une solution simple d’usage pour tous les protagonistes, un enjeu complexe à la base puisque les médecins et les pharmaciens ont des pratiques très différentes.
Elle s’installe chez le médecin et fonctionne comme une imprimante virtuelle et via un process digital qui intègre toutes les démarches nécessaires (authentification du médecin via la carte CPS notamment), elle certifie également la signature de l’ordonnance.
Le patient dispose d’un PDF et aussi d’un QR Code, lequel permet au pharmacien de récupérer l’ordonnance qui peut aussi y accéder via son navigateur Internet.
Une messagerie a également été conçue par Ordoclic pour permettre aux médecins et aux pharmaciens de communiquer.
La phase de tests est achevée (200 pharmaciens et 200 prescripteurs ont généré 15 000 ordonnances en six mois) et le produit est disponible ce printemps.
Le plus de la solution : elle combine la simplicité inhérente à la réussite de la démarche de dématérialisation de l’ordonnance tout en en assurant la sécurité.
Nom du prestataire : Ordoclic
Prix : Gratuit.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3517
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C’est une nouvelle tendance du e-commerce. Les réseaux sociaux deviennent également des boutiques en ligne. Mais rassurons les e-pharmaciens déjà présents sur le Web. L’utilisation de ce nouveau tunnel de vente à l’avenir prometteur leur est aussi possible.
Les modes d’utilisation du Web par les internautes sont en pleine évolution, avec l’apparition de nouveaux comportements. Les réseaux sociaux sont ainsi devenus des outils de communication et de création de communautés pour les marques et les e-commerçants. Le processus d’achat en ligne suit cette évolution en permettant aujourd’hui aux « followers » de ces comptes de pouvoir réaliser des achats directement sur Facebook, Instagram, Snapchat ou encore Pinterest pour les plus connus. Tel est l'un des enseignements de l'événement PrestaShopConnect qui se tenait à Lyon le mois dernier.
Il y a quelque temps, ce mode de vente obligeait à réorienter le client vers la boutique en ligne traditionnelle pour pouvoir réaliser un achat. Un processus qui connaissait des taux d’abandons importants. Il existe, en effet, une équation simple dans l’e-commerce. Plus vous multipliez le nombre de clics, moins vous avez de clients qui vont au bout du processus d’achat.
Un bouton « acheter ce produit »
Partant de ce constat, des acteurs du secteur impliqués dans la sécurisation des paiements en ligne ont proposé des évolutions majeures. La plus importante est de pouvoir offrir une intégration totale du processus de vente sur un réseau social. Concrètement, l’internaute ne quitte pas la plateforme pour réaliser son achat. L'objectif, qui fait office d'exploit, est de pouvoir conclure un acte d’achat en seulement trois clics. Une stratégie que pourraient tenter les pharmacies actives sur les réseaux sociaux… Les e-pharmacies autorisées en France à vendre des médicaments en ligne peuvent intégrer cette nouvelle évolution dans leur stratégie virale.
À moins d’être à l’aise avec la programmation, ou de recourir aux services d’un développeur, les titulaires intéressés peuvent utiliser certains outils disponibles. Une fois l’intégration réalisée, ce nouveau processus de vente peut aider à booster une activité en ligne tout en surfant sur une tendance très actuelle. Concrètement, une pharmacie qui poste sur Facebook plusieurs messages à propos d’une gamme de parapharmacie pourrait tout à fait intégrer un bouton « acheter ce produit » sur le support. Le taux de transformation serait augmenté, car il se trouve dans la continuité du message promotionnel.
Des pré-requis indispensables
Pour arriver à vendre des médicaments ou de la parapharmacie sur les réseaux sociaux, l'e-pharmacien doit au préalable avoir une stratégie Web bien établie. Après avoir obtenu le sésame de son agence régionale de santé, le pharmacien met en ligne son site et établit sa stratégie sur les réseaux sociaux. Il est conseillé de limiter la visibilité de la e-pharmacie sur un nombre restreint de plateformes (une ou deux maximum) afin de concentrer sa communication virale. La constitution d’une communauté, qui suit les événements postés par la pharmacie, est l’objectif de cette présence sur un réseau social.
Les statistiques observées permettent ensuite au e-pharmacien de caractériser son audience. Ce point est particulièrement important pour proposer du contenu et des produits associés correspondant aux besoins de sa communauté. Un levier important du développement des e-pharmacies passera très probablement par la pratique des achats intégrés dans les réseaux sociaux. Nul doute que cette tendance actuelle s'invitera très vite dans le monde de la santé en général, et de la pharmacie en particulier. Offrir cette nouvelle expérience « technico-commerciale » à l'audience des cyberpharmacies pourrait être une option à suivre pour développer leur activité.
Une solution de paiement intégrée aux réseaux sociaux
Durant le premier PrestaShopConnect de Lyon, un atelier a particulièrement retenu l'attention des visiteurs. Cette session, intitulée « Booster vos ventes sur les réseaux sociaux » et animée par l’équipe de Payplug, avait de quoi susciter la curiosité des professionnels de la vente en ligne présents. Payplug, outil de paiement sécurisé en ligne, est en effet compatible avec la plupart des plateformes Web. Par son truchement, le e-commerçant peut proposer sur un réseau social un processus de vente en ligne totalement intégré.
R. L.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3516
Désireux de favoriser la vente en ligne de médicament pour faire baisser les prix, le gouvernement a reçu le 16 avril les représentants de la profession.
Le Premier ministre l’avait annoncé le 5 mars dernier, les règles de la vente en ligne de médicament doivent être assouplies afin d’accroître la concurrence entre les pharmacies, et par conséquent d’infléchir les prix (voir article « abonné »). Les syndicats, les représentants de l’Ordre et des étudiants ont été reçus mardi 16 avril au ministère de la Santé pour débattre de ces modifications substantielles au Code de la santé publique.
Un premier assouplissement devrait intervenir dans les modalités d’autorisation des sites de vente en ligne qui sera transformée en déclaration formelle par le pharmacien. Des contrôles de l’agence régionale de santé (ARS) pourront être effectués a posteriori sur la conformité du site et le respect des bonnes pratiques. Si les représentants de la profession ont approuvé cette avancée, ils se sont prononcés à l’unanimité contre l’autorisation des locaux déportés. Une proposition du gouvernement qui consiste à pratiquer l’expédition des produits à partir de hangars, distincts de la pharmacie physique, pourvu qu’ils soient implantés dans le même département.
Le Premier ministre a aussi évoqué les plateformes, pour permettre aux pharmaciens de se regrouper et mutualiser leur activité de vente sur Internet. Mais Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) est implacable : « Oui à la mutualisation en ce qui concerne la gestion du portail en lui-même, mais il ne faut pas aller plus loin. Le portail ne doit pas déboucher sur une plateforme qui mettrait en place une logistique spécifique à Internet. » « Attention de ne pas prendre en otage, dans ce système, les petites officines qui auront des distorsions entre les prix pratiqués dans le point de vente physique et ceux affichés sur le site », met-il en garde.
Pour parer à toutes dérives, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, a fait une contreproposition au gouvernement. « Elle consiste à reconstituer toute la chaîne de distribution du médicament de manière virtuelle », expose-t-il. Ce dispositif confierait aux grossistes-répartiteurs et aux groupements la mise à disposition sur le site des produits mutualisés. Le pharmacien resterait maître de ses achats, de ses ventes, de sa facturation et du dernier kilomètre, dans la livraison des produits.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr/Marie Bonte
Le distributeur de médicaments et pharmacien en ligne Zur Rose a vu son chiffre d'affaires bondir de 28,1% au 1er trimestre, à 381,1 millions de francs suisses. La croissance a été particulièrement forte en Allemagne (46%), marché sur lequel l'entreprise a acquis, notamment, la pharmacie en ligne Medpex.
"La croissance s'est poursuivie conformément aux prévisions", se félicite Zur Rose mercredi dans un communiqué. Les chiffres publiés se situent dans la fourchette haute des attentes des analystes consultés par AWP. qui anticipaient des ventes entre 344 et 388 millions, grâce en particulier aux 213 millions d'euros (environ 245 millions de francs suisses) de recettes réalisées en Allemagne.
Les médicaments sans ordonnance ont constitué le principal moteur de croissance (+21%). Sur le marché helvétique, la hausse des ventes a été plus modeste: 3,6% à 132 millions, un résultat qui s'explique en partie par les baisse de prix imposées. Malgré tout, Zur Rose parle d'un "développement positif", eu égard à l'afflux dans la clientèle médecins.
Sur les autres marchés européens, le groupe a enregistré des ventes de 7,1 millions d'euros (+40%).
Le groupe maintient ses objectifs pour 2019, à savoir un chiffre d'affaires de 1,6 milliard de francs suisses. Cela correspondrait à une hausse de 30% par rapport à 2018.
Source : ZoneBourse
Portées davantage par les départs à la retraite que par les cessions et réinstallations, les ventes d’officines en 2018 dénotent un regain d’optimisme dans la profession, selon les dernières statistiques publiées par Interfimo.
Pour la quatrième année consécutive, le prix de vente moyen des ’officines s’affiche à environ 6 fois l’EBE (6,1 en 2018). C'est donc sur un marché mature que la nouvelle génération prend pied. Et la transition démographique est le principal moteur du marché des cessions. « La reprise des ventes d'officines en 2018 est en effet à rapprocher du nombre record de départs à la retraite enregistré par la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) : plus de 1 620 en 2018, soit 20 % de plus qu'en 2017 », analyse Jérôme Capon, directeur du réseau Interfimo, lors de la présentation de la 25e étude « Prix et valeurs des pharmacies »*.
Résultat, la société de financement a enregistré 1 580 mutations en 2018, soit 5 % de plus qu’en 2017, année qui avait elle-même bénéficié d’un rebond de 9 %. C’est dire si le marché s’anime autour d’une officine qui, paradoxalement, ne brille pas par la performance de ses indicateurs économiques. La légère hausse du chiffre d’affaires ne parvient pas à relever la marge brute globale. Tandis que, dans un contexte d’inflation et de hausse des salaires, l’EBE suit la même inflexion.
Interfimo indique cependant que, sur les dix dernières années, la situation des titulaires parvient à se stabiliser. La rémunération nette moyenne du titulaire se situe à 66 000 euros par an (67 000 euros en 2017), 60 % des rémunérations sont comprises entre 36 000 et 84 000 euros. Une stabilité financière confirmée par les données de la Banque de France qui révèlent que 60 % des officines bénéficient aujourd’hui d’une cotation positive, contre 53 % il y a encore dix ans.
Cette embellie ne doit pas faire oublier un paysage officinal en clair-obscur. Les disparités se creusent sur un marché où la taille de l’officine et sa localisation sont des facteurs déterminants pour la fixation des prix. Ainsi, alors que les officines d’un chiffre d’affaires inférieur à 1,5 million d’euros sont valorisées bien en deçà de la moyenne nationale, 20 % des transactions de 2018 concernaient des officines valorisées à un prix égal ou supérieur à 7,5 x l’EBE. Cette dispersion inquiétante du marché dessine une carte hexagonale contrastée entre les pharmacies du Grand Est valorisées en moyenne à 7,3 x l’EBE et leurs homologues bretonnes cédées en moyenne à 5,5 x l’EBE.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr/Marie Bonte
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L’évolution du métier de Pharmacien est une réalité quotidienne qui ne peut échapper aux titulaires des petites comme des grandes pharmacies.
Dans un contexte de concurrence parfois exacerbée, le pharmacien d’officine peine parfois à faire face aux enjeux de la profession.
Les choix pour assurer l’avenir sont difficiles et la mutualisation de certains aspects de fonctionnement peut être une solution.
Achats, gestion, communication, merchandising, formation ou expériences partagées sont autant de sujets qui peuvent motiver un pharmacien à adhérer à un groupement de Pharmacies.
L’adhésion à un groupement engage lourdement et durablement une officine, celle-ci doit être murement réfléchie.
Un divorce reste possible avec des conséquences parfois lourdes, notamment en matière d’enseigne, de communication et, plus récemment, de stratégie digitale et d’internet.
Ce qui a été engagé et créé avec le groupement peut parfois disparaitre en cas de séparation.
S’il peut s’agir d’une solution appropriée pour aider dans la gestion et le développement d’une officine, il n’en reste pas moins que les aspects contractuels sur « l’après-groupement » sont à aborder avec une parfaite compréhension des engagements réciproques.
S'entourer de conseils et débrieffer les expériences de ses confrères avant de s'engager reste certainement la meilleure des options.
Il est possible de consulter la liste des groupements de pharmacies en suivant sur le lien ci-dessous :