L'externalisation des services est une réalité qui s'immisce de plus en plus chez les professionnels soumis à un un manque de disponibilité croissant dans l'exercice de leur profession et les e-pharmaciens ne sont pas en reste...
Les médecins généralistes et les médecins spécialistes font depuis longtemps appel à ce type de services.
La volonté d'améliorer l'accueil téléphonique des patients est souvent à l'origine de la décision d'avoir recours à une société spécialisée, mais on retrouve parfois comme motivation la secrétaire absente ou surchargée, les congés obligatoires ou l'arrêt de travail imprévu.
Progressivement, d'autres professions se convertissent à l'usage de ces services car les avantages sont nombreux : faible coût, disponibilité maximum et efficacité dans la prise de message qui sera traité lors d'une plage de disponibilité réelle.
Les pharmaciens sur internet trouvent depuis peu un usage intelligent de cette solution, car ils sont souvent occupés dans leur officine avec les patients ou à d'autres tâches. La mise en place d'un numéro dédié à leur site internet pour les clients susceptible d'appeler à tout moment offre un aspect rassurant en permettant une réponse immédiateen français Ainsi que la garantie d'une traçabilité des appels qui leur sont retranscrits pour un rappel ou un suivi ultérieur.
Exotel, avec sa cellule d'accueil téléphonique spécialisée dans l'accueil téléphonique externalisé pour les professions médicales, s'est positionné sur ce créneau et propose ses services aux sites internet des pharmacies en ligne.
Plus de renseignements sur : www.exotel.fr
La 72e édition du Congrès des Pharmaciens se déroulera du 19 au 20 octobre 2019 au parc des expositions de Bordeaux Lac.
Emplacement, accès, infrastructure… Ce site offre tous les atouts pour accueillir un événement emblématique et de grande ampleur comme votre Congrès !
Le Parc des Expositions est situé dans le quartier de Bordeaux Lac, à 15 minutes du centre-ville en tramway. Déployé sur 30 hectares, il bénéficie d’un emplacement privilégié face au Lac de Bordeaux et près de la Cité du Vin. Il s’agit du deuxième plus important parc d’expositions de France en province de par sa surface d’accueil couverte. Tout au long de l’année, il reçoit une cinquantaine de salons nationaux ou internationaux (Foire Internationale de Bordeaux, Vinexpo, Vinitech…).
Début 2019, il s’enrichira d’un nouveau hall – le quatrième - polyvalent et modulable, d’une superficie totale de 16 500 m². C’est ce tout nouvel espace couvert et entièrement personnalisable qui accueillera la prochaine édition du congrès des pharmaciens.
Comme l’indique Alain Boetsch, président du congrès national des Pharmaciens, « Au Parc des expositions de Bordeaux Lac, toutes les conditions seront réunies pour permettre aux pharmaciens de profiter pleinement des débats de haut niveau du congrès, de visiter idéalement la plus belle exposition de partenaires de la pharmacie et de retrouver tous ceux avec lesquels ils souhaitent échanger ».Rendez-vous donc au Parc des expositions de Bordeaux Lac les 19 et 20 octobre 2019 pour profiter de ce nouveau grand cru bordelais !
Le Parc des Expositions de Bordeaux Lac est situé Cours Charles Bricaud - 33000 Bordeaux.
C'est :
84 000 m² couverts répartis en 4 halls
120 000 m² de surface extérieure (terre-pleins et pelouse)
parkings visiteurs couverts (panneaux photovoltaïques) de 7 000 places
Ouverture du Nouveau Hall d'Expositions et de Congrès début 2019 !
architecture repensée et modernisée de 16 500 m², polyvalent et modulable, entièrement personnalisable
aire d’accueil d’environ 1 000 m2
halle de près de 8 000 m2 dotée d’une large surface d’expositions conçue pour accueillir les nombreux stands du Village Exposants et d’une salle plénière de grande capacité (de 1500 à 6000 personnes) où se dérouleront les conférences
salles de réunion de 100 à 400 personnes à l'étage accessible escaliers et escalator, spécialement aménagées et équipées pour la tenue des ateliers pratiques.
POUR LES ACCÈS :
EN VOITURE
Sortie rocade 4 – 4A- 4B Parc des Expositions - direction Bordeaux Lac
PARKING GRATUIT à proximité immédiate
EN TRAMWAY
Ligne C - direction et arrêt Parc des Expositions de Bordeaux
EN TRAIN
Arrivée Gare Saint Jean puis transports en commun : direct Tram C
Depuis la Gare : voiture 20 min - tram 40 min
EN AVION
Depuis l’aéroport Bordeaux - Mérignac
Navette bus 30'DIRECT ou Liane 1+ vers la gare puis tram ligne C
Station de taxis à l’arrivée
Voiture : 20 min
Pour tous renseignements, vous pouvez contacter l'Association Congrès des Pharmaciens
Secrétariat : 24, rue de Vintimille - 75009 PARIS
Tél. : 01.85.08.15.19
Compagnons de l’officine depuis la mise en place du système SESAM-Vitale en 1998, les logiciels de gestion d’officine (LGO) sont devenus au fil des années un élément clé de l’outil informatique du pharmacien officinal. Un statut qui implique de s’adapter, en permanence, aux évolutions du métier pour couvrir au mieux les besoins du pharmacien et de l’équipe.
Depuis le traitement de la facturation et de la télétransmission des ordonnances, les LGO ont petit à petit étendu leurs fonctionnalités pour fournir un support technique au pharmacien sur toutes les composantes de son métier.
Gain de temps, sécurisation de la délivrance, traçabilité… en constituent les principaux objectifs et les besoins ne cessent d’augmenter avec la transformation du métier et les évolutions réglementaires.
DOSSIER MÉDICAL PARTAGÉ ET DOSSIER PHARMACEUTIQUE
Mis en place en 2007, le dossier pharmaceutique (DP) a constitué une petite révolution. Aujourd’hui, tous les logiciels de gestion proposent sa création et sa consultation et 99,9 % des officines y sont raccordées.
Mais le DP évolue en proposant de nouveaux services pour sécuriser la chaîne du médicament : « DP-Ruptures » pour la gestion des ruptures d’approvisionnement, « DP-Alertes » pour les alertes sanitaires, « DP-Rappels » pour les rappels et retraits de lots de médicaments, « DP-Suivi sanitaire » pour contribuer au suivi de la situation sanitaire de la France… et tous les logiciels ne permettent pas encore d’y accéder. De même, la nouvelle fonctionnalité
« Rappels et blocages », disponible depuis la fin du mois de novembre (2018), est encore très peu intégrée dans les LGO. Cette fonctionnalité bloque la dispensation de produits issus d’un lot rappelé, dès lors que la boîte est scannée en officine.
Par ailleurs, en tant qu’acteurs de proximité et tiers de confiance, les pharmaciens sont appelés à jouer un rôle majeur pour assurer le déploiement du dossier médical partagé (DMP) et sont vivement encouragés à le créer avec leurs patients. Parmi les DMP déjà ouverts, près de 40 % l’ont été en pharmacie, 39 % par les patients eux-mêmes et 18 % dans les Caisses primaires d’Assurance maladie (CPAM). En pratique, les officinaux peuvent utiliser, pour créer un DMP, le lecteur de carte vitale Kap&Link® (groupe Pharmagest) ou directement leur LGO comme chez Smart RX par exemple.
Pour ceux, de moins en moins nombreux, qui ne disposent pas de cet accès, la création du DMP peut être réalisée directement sur le site Internet du gouvernement : www.dmp.gouv.fr.
Mais, l’avenir du DMP ne se limite pas à son ouverture et de nombreuses questions pratiques et technologiques devront être résolues afin qu’il puisse assurer pleinement sa mission de carnet de santé numérique : accessibilité au pharmacien ? Lien entre DP et DMP ?…
DONNÉES DE SANTÉ, QUEL CIRCUIT ? QUELLES GARANTIES ?
La production de données et leur circulation ont beaucoup augmenté en officine ces dernières années, et la tendance ne devrait que s’amplifier dans le futur.
Le pharmacien titulaire est le responsable de ces données et il doit pouvoir en garantir la protection.
En pratique, l’éditeur de logiciel n’est pas, à proprement parler, concerné puisqu’il ne traite pas les données ; en revanche, l’hébergeur, qui en assure le stockage, doit être agréé ou certifié.
Les applications mobiles qui se développent pour faciliter le lien pharmacien/patients par les nouveaux services qu’elles proposent (envoi d’ordonnances, push de notifications de prise des médicaments…) imposent aux LGO de mettre ces applications en lien avec le quotidien du pharmacien.
Ainsi, LGPI a créé un onglet Ma Pharmacie Mobile et Smart RX MonAppliPharma. Des expérimentations sont également en cours sur la dématérialisation entre éditeurs de LGO et CPAM.
LA SÉRIALISATION, LE GRAND CHANTIER DE 2019
Prévu depuis 2011, ce règlement européen vise à lutter contre les médicaments falsifiés via deux dispositifs : un dispositif d’inviolabilité permettant de vérifier visuellement l’intégrité d’une boîte de médicament et un dispositif d’identification unique par boîte (code Datamatrix) pour les médicaments à prescription médicale obligatoire.
La mise en place de ce deuxième dispositif apparaît d’une grande complexité, en particulier pour l’officine, puisqu’il incombera au pharmacien d’interroger, pour chaque unité délivrée, la base de données nationale répertoriant tous les identifiants déclarés par les industriels.
Pour la France, c’est France MVO (France Medicines Verification Organisation) qui est l’organisme national de gouvernance de l’authentification des médicaments.
Selon l’éditeur LGPI : « En tant que vice-président de la FEIMA (Fédération des éditeurs d’informatique médicale et paramédicale ambulatoire), Denis Supplisson a sollicité à plusieurs reprises France MVO et la Direction générale de la santé afin d’avoir des précisions sur le financement (développements, maintenance applicative et support), sur certains aspects fonctionnels du cahier des charges (PDA, dus, manquants, robots…) et sur le système d’authentification.
La rencontre du 24 novembre 2018, organisée en présence des syndicats de pharmaciens, du CNOP et des principaux éditeurs dont la FEIMA, a permis d’obtenir une réponse sur le financement : c’est aux pharmaciens de supporter la charge de l’équipement logiciel et matériel. Concernant les autres points, nous attendons désormais des précisions du ministère ».
Faute de définition précise, aucun cahier des charges n’a pu être à ce jour communiqué aux éditeurs de logiciels qui ne peuvent, par conséquent, démarrer les travaux de développement et d’intégration. Et les prévisions les plus optimistes envisagent un déploiement fin 2019.
Lire cet article directement sur le site du Quotidien du Pharmacien
Pharmacie des Arceaux à Montpellier
L’expression « troubles spécifiques du langage et des apprentissages » regroupe les troubles cognitifs spécifiques et les troubles des apprentissages qu’ils provoquent. En France, on estime entre 6 à 8% de troubles dys. Les troubles dys peuvent être repérés dès la petite enfance et sont plus ou moins sévères. Ils sont fréquents et durables et résultent d’anomalies dans le développement cognitif de l’enfant. Ils constituent une priorité de santé publique.
Les troubles DYS
Les troubles cognitifs spécifiques apparaissent pendant le développement de l’enfant, avant ou durant les premiers apprentissages. Ils perdurent à l’âge adulte. Ils ont des incidences sur la vie scolaire, professionnelle et personnelle et peuvent donc provoquer un déséquilibre psycho-affectif.
Ils peuvent affecter les apprentissages précoces comme le langage, les gestes… ou bien les apprentissages scolaires comme le langage écrit, le calcul.
Les troubles dys sont innés. Mais il est possible que lors d’un traumatisme crânien ou d’une opération pour une tumeur cérébrale, l’enfant puisse présenter des troubles cognitifs spécifiques gênant la poursuite de leurs apprentissages.
Il existe 6 catégories de troubles DYS :
La dyslexie et dysorthographie : troubles spécifiques de l’acquisition du langage écrit
Ces troubles apparaissent dès les premiers moments de l’apprentissage. Ils altèrent de manière spécifique et significative la lecture et/ou production de l’écrit et de l’orthographe.
Ces troubles peuvent se manifester par des difficultés à identifier les mots, à lire, à découper les mots dans une phrase ou à comprendre le texte. Ils peuvent aussi induire une lenteur au niveau de la lecture, beaucoup de fautes d’orthographe, une lenteur et difficulté d’écriture…
Ces manifestations entraînent beaucoup de répercussions négatives sur l’enfant telles qu’une baisse de l’estime de soi, une fragilisation psychologique, une scolarité difficile, des résultats pas à la hauteur des efforts, des problèmes de compréhension et d’apprentissage…
La dysphasie : troubles spécifiques du développement du langage oral
Ces troubles impactent les aspects réceptifs et/ou expressifs du langage.
Ils peuvent se manifester par des problèmes de syntaxe, un discours plus ou moins construit, un manque de mots, des difficultés pour tenir un dialogue, pour comprendre ce qui est dit oralement…
La dysphasie entraîne des difficultés de communication, d’apprentissage scolaire, d’intégration scolaire et sociale, un risque d’isolement, une baisse d’estime de soi…
La dyspraxie : troubles spécifiques du développement moteur et/ou des fonctions visu-spatiales
Ces troubles apparaissent dès les premières étapes du développement.
Ils se caractérisent par des difficultés à s’habiller, à manipuler les objets, les outils, à se repérer dans l’espace (se déplacer dans un lieu inconnu, se repérer sur un plan…).
La dyspraxie a des conséquences sur l’autonomie dans la vie quotidienne, sur l’estime de soi, sur l’apprentissage, l’organisation, la scolarité… Elle entraîne un isolement social.
Les troubles d’attention avec ou sans hyperactivité : troubles spécifiques du développement des processus attentionnels et/ou des fonctions exécutives
Ces troubles apparaissent tôt (avant la scolarité) et sont permanents. Ils se rapportent aux fonctions attentionnelles et exécutives. Certains troubles du comportement comme l’anxiété, l’opposition ou la fatigabilité peuvent être associés aux troubles d’attention.
Ils se caractérisent par des difficultés à canaliser son impulsivité, à centrer son attention et par l’habitude d’avoir des activités désorganisées et inappropriées.
Ces troubles entraînent des difficultés dans les relations interpersonnelles et dans les relations d’autorité. Le parcours scolaire est difficile à suivre.
Les troubles spécifiques du développement des processus mnésiques
Ils sont liés à la mémoire (au travail, à court terme, immédiate, à long terme). Ces troubles sont permanents et apparaissent dès 5-6 ans.
Ils peuvent se manifester par des oublis de consignes données ou d’une leçon de la veille, des pertes fréquentes d’objets, des difficultés à donner du sens aux textes longs…
Ces troubles entraînent des difficultés significatives sur les apprentissages telles que des difficultés à suivre un cours, à travailler en équipe, à suivre des cours théoriques. Ils peuvent aussi avoir des répercussions sur les relations familiales, amicales, professionnelles…
La dyscalculie : troubles spécifiques des activités numériques
La dyscalculie est un trouble qui entraîne l’incapacité pour une personne à acquérir et maîtriser ce qui a trait aux chiffres, aux calculs… Ces troubles sont souvent associés à d’autres troubles spécifiques et peuvent en être la conséquence.
Ils se caractérisent par des difficultés à compter, à poser un problème par écrit, à effectuer un calcul mental, à apprendre des faits numériques (tables de multiplication par exemple) etc.
La dyscalculie entraîne des difficultés au niveau du maniement des sommes d’argent, des chiffres, des nombres.
Repérage et dépistage des troubles DYS
Souvent les troubles sont diagnostiqués lors de l’entrée en maternelle car les signes observés sont la plupart du temps liés à la performance scolaire. L’échange avec les encadrants scolaires à ce sujet est donc très important.
Il faut pouvoir observer de manière précise l’état d’apprentissage de la lecture, l’écriture, le calcul…
Les parents et les enseignants peuvent donc faire un point avec le médecin scolaire ou le psychologue scolaire ou encore le Réseau d’Aides Spécialisées aux Élèves en Difficulté.
Cela peut permettre de prendre des mesures de soutien pour l’enfant en l’aidant dans ses apprentissages.
Il ne faut pas faire de conclusion trop rapidement car ces difficultés d’apprentissages peuvent être transitoires (certains enfants vont mettre un peu plus de temps que les autres à s’exprimer, écrire, lire…).
Seul un diagnostic permet de différencier le simple retard du trouble permanent.
Donc si les difficultés constatés chez l’enfant persistent, il faut consulter des professionnels compétents dans le domaine pour effectuer un dépistage. Il sera réalisé soit par les médecins du centre PMI (Protection Maternelle et Infantile) soit par le médecin scolaire, le pédiatre ou alors par un généraliste.
Après ce dépistage, l’enfant devra consulter une équipe pluridisciplinaire compétente pour pouvoir établir un diagnostic fiable et complet. Ce diagnostic sera réalisé avec un orthophoniste, un neuropsychologue, un psychologue clinicien, un psychomotricien, un ergothérapeute ou encore un ophtalmologiste, selon les symptômes de l’enfant.
Cela permettra à l’enfant, s’il le souhaite, de bénéficier d’un soutien voire d’un PPS (projet personnalisé de scolarisation). La démarche aidera aussi l’entourage à comprendre ce à quoi ses retards ou difficultés scolaires sont dus.
Pharmacie du Dôme à Toulon
Le bouleau est un arbre surtout présent en Europe du Nord. Sa sève nourrit les jeunes pousses et les bourgeons qui apparaissent au printemps. C’est donc à cette période qu’elle est récoltée pour bénéficier de ses vertus pour la santé.
Le point avec votre Pharmacie Lazare Carnot
Elle contient de nombreux oligo-éléments, des antioxydants, des minéraux et des vitamines, comme du magnésium, du silicium, du calcium, du sélénium, des vitamines A, B, D et E. La sève de bouleau n’a pas beaucoup de goût, même si elle peut être légèrement sucrée ou acidulée.
La plupart du temps, elle est fraîche et non pasteurisée, ce qui nécessite de la conserver au réfrigérateur.
La sève de bouleau est une eau naturelle dont le premier bienfait est de détoxifier l’organisme. En effet, elle a une action dépurative et diurétique qui aide à éliminer les toxines des organes. En cure, elle permet au corps de se débarrasser des déchets qu’il stocke et qui ne s’éliminent pas si facilement.
Il faut compter 3 semaines de cure : tous les matins, buvez un petit verre de sève de bouleau. Elle peut aussi être diluée dans un grand verre d’eau. L’idéal est de la consommer à jeun : cela permet de bénéficier de toutes ses vertus.
L’alimentation influence-t-elle notre beauté ?
Conseil de la Pharmacie Massena à Nice :
« Quel teint éclatant… Qu’est-ce que tu as fait ? » La réponse à cette délicate attention tourne souvent autour des soins cosmétiques, mais l’hygiène de vie et l’alimentation n’influeraient-ils pas plus sur notre derme ?
Il suffit de s’en persuader en observant le visage d’un trentenaire assidu au tabagisme, les difficultés de cicatrisation d’un diabétique, les exacerbations du psoriasis en cas de vie stressante, ou les conséquences de la déshydratation sur la tonicité de la peau d’une personne âgée.
La structure cutanée
Mais quels sont les nutriments utiles à notre structure cutanée, ou quels sont ceux qui influencent négativement son renouvellement ? Car la peau se renouvelle sans cesse, de 28 jours à l’âge adulte, quand les bougies ne sont pas encore trop nombreuses sur le gâteau d’anniversaire, à quelques mois quand les décennies s’accumulent. Mais la peau suit toujours un cycle immuable depuis sa couche basale régénératrice à sa surface et la desquamation de ses cellules mortes. Ce temps de renouvellement dépend donc de l’âge, mais aussi des éléments qui l’agressent (UV, acidité, pollution, toxines tabagiques et autres…), de l’oxygénation, et donc de notre capacité à réduire la sédentarité, des facteurs malheureusement génétiques pour certains, des sécrétions hormonales et des éléments nutritionnels dont elle a besoin.
Pour remplir ses fonctions protectrices, thermorégulatrices, sensorielles, de synthèse… tout en gardant sa souplesse, son élasticité, sa tonicité et sa résistance, cette interface cutanée entre environnement et milieu intérieur doit être suffisamment hydratée et recevoir de bonnes protéines, des acides gras spécifiques, des minéraux, et surtout beaucoup d’antioxydants.
Certaines dermatoses sont d’ailleurs plus ou moins liées à des déficiences ou carences d’apports : pellagre et vitamine B3, vitamine B8 et dermatite eczémateuse, zinc et certains eczémas, acides gras, vitamines A et D et psoriasis… sans compter les multiples manifestations cutanées pour allergies alimentaires.
Ce dont notre peau a besoin, c’est d’un apport contrôlé en glucides pour limiter les phénomènes de glycation. Pour faire simple, la glycation est une altération des protéines par le sucre. Cette « caramélisation » altère les protéines de soutien (collagène, élastine…), les immunoglobulines et certaines enzymes qui nous défendent, les neurones contrôlant notre sensibilité… Enfin, rappelons qu’une empreinte glucidique forte augmente les risques infectieux. Les infections cutanées s’installent plus facilement, et les processus de cicatrisation sont moins rapides dans ces circonstances négatives !
L’équilibre des acides gras
Un apport excessif en graisses saturées, en graisses de la famille des oméga-6 et une moindre richesse en oméga-3 augmentent les phénomènes inflammatoires, allergiques et douloureux. Les capacités de réparation, de régénération, de communication, l’immunité, sont étroitement liées à notre équilibre des acides gras. Chaque membrane cellulaire est également constituée de 2 couches de lipides. Cette intégrité dépend de cet équilibre fondamental. Chaque catégorie de graisses a sa place, mais, dans ce domaine cutané, les écarts et les excès peuvent être nocifs.
Les antioxydants
Oui, la peau se renouvelle, mais cette vie brève ne nous exonère pas de lui fournir les éléments qui la protègent. Ces fameux antioxydants que sont la vitamine E, la vitamine C, les caroténoïdes… qui sont nécessaires à la peau pour remplir ses fonctions d’interface, de régulation et de synthèse. Si la vitamine E s’insère dans les membranes pour protéger les nombreux lipides, des antioxydants plus solubles forment des sentinelles à l’extérieur des cellules, et garantissent son intégrité structurelle et génétique.
Les fruits et légumes qui éblouissent nos yeux de leurs multiples couleurs sont profondément indispensables à ces cellules. De jour comme de nuit, la peau utilise les propriétés bénéfiques de ces catégories d’aliments : neutralisation de l’acidité environnementale, lutte contre les radicaux libres par la présence de vitamines protectrices, de minéraux stimulateurs enzymatiques, et d’une multitude d’antioxydants dont les caroténoïdes.
Bêta-carotène, lutéine et lycopène représentent 70 % des caroténoïdes de la peau, et l’aident à se protéger et à se reconstruire. On trouve le bêta-carotène dans le poivron, la carotte, l’épinard, la laitue, la tomate, la patate douce, le brocoli, la courge, l’abricot… la lutéine dans le jaune d’œuf, le chou frisé, l’épinard, la courge, le pois vert… et le lycopène principalement dans la tomate et ses dérivés.
Alors, dorénavant, vous savez quoi faire pour garder une peau tonique, pleine d’éclat et sans ridules… ou juste celles nécessaires à votre singularité !
Si tout s’est bien passé, une consultation n’est pas nécessaire à votre retour de voyage. Consultez uniquement si vous avez eu des problèmes de santé significatifs pendant votre séjour ou si certains symptômes apparaissent dans les mois qui suivent votre retour, notamment en cas de fièvre.
Conseil de la Pharmacie du grand M à Montpellier selon ce qui s'est passé pendant le voyage :
Une consultation chez votre médecin traitant s’impose à votre retour de voyage :si vous avez eu un problème de santé inquiétant pendant votre séjour : une diarrhée sanglante, glaireuse ou purulente, une fièvre persistante d’origine inconnue, une blessure sérieuse, etc. ;
si vous avez reçu un traitement antipaludique pour une fièvre apparue au cours de votre voyage ;
si vous avez subi une petite chirurgie sur place : soins dentaires, points de sutures, etc. ;
si vous vous êtes baigné en eau douce dans une zone où sévit la bilharziose ;
si vous avez pris des risques lors de rapports sexuels (rapport non protégé par un préservatif).
Si vous souffrez d’une maladie chronique, il est souhaitable de faire un bilan avec votre médecin traitant à votre retour, en particulier si vous avez eu des problèmes pendant votre séjour ou si votre état s’est aggravé.
Continuer son traitement contre le paludisme
Si vous avez suivi un traitement préventif contre le paludisme durant votre séjour, n'oubliez pas que vous devrez le poursuivre après votre retour. La maladie peut se déclarer après avoir quitté la zone impaludée. La chloroquine, avec ou sans proguanil, et la doxycycline doivent être pris pendant quatre semaines après le retour, la méfloquine pendant trois à quatre semaines et l'atovaquone avec proguanil pendant une semaine. Attention, toute fièvre apparaissant dans les semaines qui suivent votre retour doit faire suspecter une crise de paludisme et doit conduire à une consultation médicale au plus vite en précisant bien que vous revenez de zone tropicale.
Les symptômes à surveiller après le voyage
Consultez votre médecin, en lui précisant de quel pays vous revenez, si vous présentez certains symptômes (notamment la fièvre) dans les mois qui suivent votre retour de voyage, en particulier si vous avez séjourné dans une région où les insectes sont vecteurs de maladies, ou dont les conditions d’hygiène laissent à désirer. Votre médecin pourra vous adresser à un spécialiste des maladies tropicales si cela s’avère nécessaire.
La fièvre est un symptôme à surveiller de près à votre retour : elle peut être le signe de nombreuses maladies : paludisme, typhoïde, dengue, pneumonie, hépatites virales, infection urinaire, amibiase hépatique, bilharzioses, etc. La fièvre est fréquemment observée au retour chez le voyageur. Elle peut être accompagnée d’une toux, de douleurs, de nausées, de vomissements ou de diarrhées.
La diarrhée doit vous inquiéter si elle persiste plus de 48 heures ou si elle s’accompagne de fièvre, ou de sang, de glaires ou de pus dans les selles.
Une consultation sera peut-être nécessaire en cas de problèmes de peau persistants. Ils peuvent être dus à une infection par des champignons, des bactéries (staphylocoques, streptocoques, par exemple) ou des parasites : leishmaniose, gale, larva migrans cutanée, myiase, tungose, etc. Une visite chez votre médecin s’impose également à la moindre ulcération, lésion ou écoulement au niveau des organes génitaux.
Des douleurs du foie accompagnées de fièvre (sous les côtes, du côté droit) peuvent être le signe d’une amibiase hépatique ou d’un calcul biliaire.
Il est assez fréquent de perdre un peu de poids pendant un voyage, mais si cet amaigrissement persiste, mieux vaut consulter.
Il est naturel d’être un peu fatigué après un long voyage, surtout si le décalage horaire a été important. Toutefois, un état de fatigue persistant peut être le symptôme d’une infection.
Un teint jaune ou des urines foncées peuvent être le signe d’une hépatite.
Certaines maladies tropicales peuvent se déclarer des mois ou des années après la contamination, comme certaines formes de paludisme et certaines parasitoses. Il est important de toujours signaler vos voyages en pays tropicaux à votre médecin en cas de consultation pour un problème de santé, même plusieurs années après. Cela peut être un indice important pour établir son diagnostic.
Pensez à faire les rappels de vos vaccinations réalisées avant de partir, notamment contre l’hépatite A et B. Cela vous permettra d’être prêts à partir pour votre prochain voyage.
Attention, vous ne pourrez pas faire de don de sang pendant plusieurs mois après un séjour en pays tropical, en raison du risque de transmission de certaines maladies infectieuses : paludisme, VIH/sida, hépatites B et C, syphilis, maladie de Chagas, etc. En effet, vous pourriez être porteur d’une de ces maladies sans qu’elle ne soit encore déclarée. Demandez conseil au personnel chargé de la collecte du sang.
Un délai d’attente réduit de près d’un mois. Selon une enquête CSA publiée le 7 juin 2019, le délai moyen pour obtenir une consultation avec un ophtalmologiste est de 55 jours.
Le principal syndicat de la profession, le Syndicat National des Ophtalmologistes de France (Snof), pour qui l’enquête a été réalisée, y voit une "nette réduction".
En octobre 2018, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) rapportait en effet un délai moyen de 80 jours d’attente, soit 25 de plus.
68 jours par téléphone
Pour réaliser cette nouvelle enquête, l’institut de sondage CSA a passé des "appels mystères" à 2.000 ophtalmologistes, soit près de la moitié des praticiens français, entre le 23 avril et le 13 mai. La même démarche a été réalisée pour 1.890 professionnels référencés sur deux sites de rendez-vous en ligne.
Résultat : un nouveau patient doit attendre en moyenne 55 jours pour une consultation, tous motifs confondus. Hors cas urgents, pour un simple "contrôle périodique de la vue", ce délai monte à 68 jours par téléphone, ou 61 jours via internet.
Objectif "zéro délai en 2022"
Ces durées restent élevées, mais "les délais se sont nettement réduits, avec une accélération ces dernières années", s'est félicité dans un communiqué le président du Snof, Thierry Bour. Le syndicat, qui s'est fixé pour objectif "zéro délai en 2022", compte notamment sur la "montée en puissance de la prise de rendez-vous en ligne" et a demandé au gouvernement d'augmenter le contingent d'internes en ophtalmologie de "50 postes supplémentaires par an".
- Information relayée par la Pharmacie Centrale de St-Just-en-Chaussée
Article fort intéressant sur nextinpact.com sur le volet numérique de la nouvelle loi santé publiée mi juillet 2019 au Journal officiel.
Généralisation des « e-prescriptions » (y compris pour les arrêts maladie), création d’un « espace numérique de santé » pour chaque Français, développement des télésoins... Présenté en février dernier en Conseil des ministres, le texte porté par Agnès Buzyn, la ministre des Solidarités et de la santé, a été définitivement adopté par le Parlement le 16 juillet. Le gouvernement ayant enclenché la procédure accélérée, seule une lecture a été organisée au sein de chaque assemblée. Si cette loi vient notamment mettre un terme au fameux « numerus clausus », elle ambitionne dans le même temps de poursuivre « la transformation numérique du système de santé et des pratiques des soignants », en complément aux différentes réformes phares de ces dernières années : ouverture des données de santé, remboursement des téléconsultations de médecins par l’Assurance maladie, « dossier médical partagé »... Le dossier médical partagé « ouvert automatiquement » à partir de 2021. Sorte de carnet de santé numérique, le dossier médical partagé contient notamment des informations sur les vaccinations du patient, ses synthèses médicales, les fameuses « lettres de liaison » entre médecins, les comptes rendus de biologie médicale, d'examens d'imagerie médicale, d'actes diagnostiques et thérapeutiques, etc.
Par principe, le médecin traitant dispose d’un accès complet aux informations contenues dans le « DMP » de ses patients. Suite à la relance, en 2016, de ce projet pharaonique (enclenché dès les années 2000), il s’avère qu’environ 5 millions de DMP ont été créées à ce jour. Et pour cause : l’ouverture de cet espace en ligne est purement facultative. Elle est en ce proposée aux seules personnes intéressées. Afin d’accélérer la généralisation de cet outil, la loi Santé prévoit qu’un dossier médical partagé soit « ouvert automatiquement » pour chaque Français, au 1er juillet 2021 « au plus tard ». Chaque assuré devra préalablement avoir été « informé de l'ouverture de ce dossier, des conditions de son fonctionnement et des modalités de sa clôture ». Il pourra alors faire valoir à ce moment son opposition…
Le reste de cet article de Xavier Berne est à découvrir sur le site nextinpact.com
Information de la Pharmacie Bartholomew à Ivry sur Seine
Mais que se passe t'il avec les abeilles??
La disparition massive des abeilles est un sujet récurrent depuis plus de 10 ans, et les causes, si elles semblent encore mal identifiées, sont MULTIFACTORIELLES.
En France, depuis 1995, plus d'un tiers des colonies disparaissent chaque année.
ce " syndrome d'effondrement des colonies" (sic), touche pratiquement TOUS les pays.
Plusieurs pistes ont été émises:
A un autre niveau se pose la question de certains APICULTEURS, qui n'hésitent pas à avoir recours à des méthodes d'élevage peu éthiques: prélèvement des produits de la ruche À L'EXCÈS, abeilles nourries avec des préparations sucrées artificielles...
Constance Vermue et toute l'équipe de la Pharmacie de la République à Saint-Quentin sont fiers de vous annoncer la publication de leur nouveau site internet à l'enseigne Giphar.
Venez y découvrir les promotions, les conseils et les actualités.
Le site réalisé par Apotekisto, vous permet d'y retrouver le prolongement des principaux services de la pharmacie, la transmission d'ordonnance, le click & collect ainsi que la vente à distance.
Observé pour la première fois en France en 2004 près de Nice et reconnaissable à ses rayures noires et blanches sur le corps et les pattes, le moustique-tigre s’est fait surtout connaître ces derniers temps lors des épidémies de Zika. Egalement vecteur du Chikungunya et de la Dengue, sa prolifération récente dans nos régions inquiète les autorités sanitaires.
Je me suis fait piquer ! Que faire ?
Tout d’abord, ne paniquez pas. En effet, ce n’est pas parce que le moustique qui vous a piqué portait des rayures qu’il s’agit forcément du moustique-tigre : comparez-le à sa description et statuez. Ensuite, traitez votre piqûre comme n’importe quelle piqûre de moustique : le moustique ne transmet la maladie que s’il a préalablement piqué quelqu’un de malade.
Mettre un glaçon en contact avec la piqûre (pas trop longtemps pour ne pas créer de brûlure par le froid) est déjà l’un des premiers gestes que vous pouvez faire si vous n’avez rien sous la main, idéal quand on a des enfants. Des compresses alcoolisées pendant 10 minutes et 2 à 3 fois par jour (attention aux enfants de moins de 36 mois) doivent ensuite être appliquées à l’endroit de la lésion. La crème antihistaminique convient également aux plus sensibles. Dans certains cas (chez les personnes allergiques notamment), un traitement à base de cortisone s’avèrera parfois nécessaire pour soulager les symptômes.
Des solutions à base d’huiles essentielles peuvent également venir apaiser les démangeaisons : Le Géranium Rosat, le Tea tree et la Lavande Aspic sont parmi les plus utilisées, seules ou en association. Naturelles et très efficaces, leur application nécessite de prendre des précautions : déconseillée chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 3 ans, il faudra les appliquer diluées – deux à trois gouttes suffisent avec une noix de votre crème corporelle, crème solaire ou huile pour le corps - car elles ne peuvent pas être appliquées sur la peau. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil.
Mon jardin en est infesté, comment puis-je m’en protéger ?
Casanier, le moustique-tigre affectionne les zones urbaines et péri-urbaines. Il reste à proximité des maisons, à une centaine de mètres maximum. Il attaque volontiers le matin et en fin d’après-midi. Pour s’en débarrasser, il est nécessaire de mener plusieurs actions en même temps pour lutter efficacement :
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La lavande Aspic : à distinguer de la lavande vraie dite fine ou officinale, mais également du lavandin.
A utiliser uniquement sur la peau en cas de :
- Piqûre : pour calmer les démangeaisons
- Brûlure : pour soulager et hydrater
- Plaie : pour désinfecter
- Cicatrisation : pour aider à cicatriser
Elle dépanne donc pour les petits bobos du quotidien, c’est l’huile essentielle à glisser dans son sac !
En urgence, elle s’utilise pure. En utilisation prolongée, il faudra la diluer (1 goutte dans 9 gouttes d’huile végétale)
Précautions d’emploi :
- Elle contient du camphre (déconseillé aux épileptiques)
- Elle ne se diffuse pas
- Elle ne s’avale pas
Pensez à notre aromathèque pour découvrir nos huiles essentielles 🌺.
Les huiles essentielles doivent être utilisées en respectant certaines précautions, propres à chacune d'entre elles ⚠️.
N'hésitez pas à demander des conseils personnalisés et les précautions d'emploi, pour ne prendre aucun risque.
Une trentenaire a été condamnée mardi par le tribunal de grande instance de Douai (Nord) pour s’être procuré, à l’aide de 165 fausses ordonnances, plus d’un millier de boîtes de tramadol et d’alprazolam auprès de 39 pharmacies de la région.
La vigilance d’un pharmacien de Lallaing (Nord) a permis de lever le voile à l'automne dernier sur les agissements frauduleux de cette femme de 31 ans originaire d’une commune limitrophe. Il suspecte l’ordonnance présentée d’être un faux et prévient le médecin « prescripteur » de Sin-le-Noble qui immédiatement porte plainte. Les investigations permettent de découvrir que la jeune femme a produit pas moins de 169 ordonnances dans le but de s’approvisionner en tramadol, alprazolam et zolpidem. À noter que ces trois spécialités figurent au palmarès des médicaments les plus concernés par la falsification d'ordonnance.
Selon les résultats de l'enquête, 1 015 boîtes dont 600 boîtes de tramadol ont ainsi été délivrées en cinq ans à la trentenaire dans au moins 39 pharmacies de Douai et de Lens. À chaque fois, les ordonnances à l’en-tête de médecins de la région mais aussi de la Meuse et de Charente-Maritime, étaient modifiées par ordinateur. Lors de sa garde à vue à la mi-mars, la jeune femme a reconnu s'être fait délivrer ces médicaments pour des amis prétendus. Elle ne présentait jamais de carte vitale et réglait en espèces, par chèque à son nom ou à l'aide de la carte bancaire de son ex-compagnon.
La prévenue, qui s’est déclarée dépendante aux opioïdes, a été reconnue coupable de faits qualifiés d’escroquerie et condamnée à douze mois de prison avec sursis ainsi qu’à une mise à l’épreuve de deux ans avec obligation de soins.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr
Lutter contre la fraude aux prestations de santé ? alerte-pro-sante.fr
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Ci-après, un article fort intéressant du site ecommercemag.fr :
Quel avenir pour le marché de la parapharmacie en ligne ?
La parapharmacie en ligne connait un franc succès, et pour cause, elle permet à qui le souhaite de trouver des médicaments sans ordonnance ainsi que différents produits de soin et de beauté directement en ligne. L'occasion pour les clients de trouver une large gamme de produits à des tarifs plus intéressants qu'en boutique physique. Mais comment le marché de la parapharmacie en ligne a-t-il connu un pareil essor ? Et quel avenir peut-on lui prévoir ?
Les débuts de la parapharmacie en ligne
Après les produits uniquement délivrés en pharmacie, c'est au début des années 90 que l'on a pu peu à peu découvrir des parapharmacies. Des boutiques, permettant de se procurer des médicaments sans ordonnances ainsi que des produits de beauté et de soin. Le système s'est notamment fait connaitre de façon plus large lorsque...
Lire la suite de l'article sur ecommercemag.fr
Selon une enquête effectuée par l’Institut de recherche sur le commerce de Cologne, 20 % des clients demandant des conseils en pharmacie sur un médicament en vente libre iraient ensuite l’acheter en ligne. Une partie d'entre eux achèterait tout de même sur place le produit conseillé, mais renouvellerait ensuite l’achat en ligne, alors qu’une autre partie, encore plus « rapace », n’achèterait même pas le produit présenté ou conseillé par le personnel de la pharmacie.
Ces attitudes inquiètent les pharmaciens, qui soulignent qu’au-delà de la perte commerciale, elles accaparent inutilement le personnel, qui doit cesser d’autres tâches au profit de ces conseils gratuits. Selon l’enquête, effectuée par l’institut auprès de 200 pharmacies de Cologne, 97 % des pharmaciens considèrent certes que leurs patients attachent une grande importance au conseil, mais 76 % d’entre eux pensent que les clients qui n’achètent qu’une seule fois, ou pas du tout après avoir demandé un conseil, commandent ensuite le produit en ligne.
Certains pharmaciens plaident pour la mise en place d’un conseil payant en cas d’absence d’achat, mais la solution, de toute manière difficile à mettre en place, est loin de faire l’unanimité. En revanche, 60 % des pharmaciens qui s’aperçoivent que les demandes de conseil ne seront visiblement pas suivies d’achat mettent fin à la conversation et demandent à leur personnel d’agir de même.
Outre les OTC, les cosmétiques, les vitamines et les compléments alimentaires seraient les plus touchés par ces comportements, en forte augmentation depuis un an ou deux. À l’inverse, les patients qui viennent pour de « vrais » maux, en particuliers des douleurs, des refroidissements ou des troubles digestifs, achètent presque toujours le médicament qui leur est proposé, son utilisation ne pouvant, il est vrai, pas attendre le temps d’une livraison par la poste…
En 2011, une directive européenne a obligé tous les États membres à autoriser les ventes en ligne de médicaments sans ordonnance : la directive, transposée par la France en 2012, s’y applique officiellement depuis le 2 janvier 2013.
L’arrêt de 2003, entré dans la postérité sous le nom d’« arrêt Doc Morris » obligeait les États à accepter les ventes en ligne sans prescription depuis tous les États membres, mais les laissait libre d’autoriser ou d’interdire les ventes de prescription par ce canal. Ce principe a été repris par la directive de 2011 qui, moyennant un certain nombre de garde-fous et de règles de sécurité, laisse les États régler eux-mêmes la question des ventes de prescriptions en ligne.
Aujourd’hui, 20 des 28 États membres de l’UE limitent les ventes en ligne aux seuls médicaments sans ordonnance, tandis que 8 acceptent aussi les ventes de prescription. Il s’agit de l’Allemagne, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, du Danemark, de la Suède, de la Finlande, de l’Estonie et de Malte, la Lituanie envisageant de rejoindre ce groupe fin 2019. Hors de l’Union européenne, mais au cœur de l’Europe, la Suisse constitue un cas original, puisqu’elle n’autorise que les ventes de prescriptions en ligne et non celles des OTC : la loi exige en effet une ordonnance pour toute vente en ligne ce qui, par définition, est impossible pour un OTC.
En Allemagne, 3 000 pharmacies sur 19 000 complètent leurs activités classiques par des ventes en ligne, mais seulement 150 d’entre elles sont de véritables pharmacies virtuelles disposant de Webshops et recensées sur des moteurs de recherche. Les vingt premières pharmacies de cette liste réalisent à elles seules 90 % du chiffre d’affaires du secteur. En 2017, les prescriptions en ligne ont atteint 8 millions de boîtes, pour un montant de 305 millions d’euros, soit 1,1 % du volume et 1 % du chiffre d’affaires des prescriptions, et celles des OTC 112 millions de boîtes pour un montant de 850 millions, soit 13 % du volume et 17 % des ventes. En 2018, les OTC ont encore progressé de 9 %, alors que les prescriptions en ligne stagnaient. Les deux tiers des Allemands ont déjà commandé des médicaments en ligne, surtout pour des raisons de prix, et moins d’un quart exclut de le faire un jour.
Ces ventes sont encouragées par le prix élevé des médicaments et la possibilité d’obtenir des rabais spectaculaires en les commandant dans les pays voisins, notamment aux Pays-Bas, ce qui a fait la fortune des « géants » comme Doc Morris, « hollandais » de nationalité mais, comme plusieurs de ses concurrents, créés et dirigés par des pharmaciens allemands installés dans des petites villes situées à la frontière germano-hollandaise.
Le Royaume-Uni peut être considéré comme la « terre natale » des ventes en ligne en Europe. La première pharmacie virtuelle d’Europe, « Pharmacy2U » fut créée en 1999 et reste leader du secteur, suivie par celles des grandes chaînes de pharmacies et quelques centaines d’autres, plus petites. Les ventes de prescriptions en ligne représentent environ 2 % du marché. Dominées par les médicaments « life style », elles sont aussi dopées par les consultations médicales en ligne durant lesquelles les médecins peuvent prescrire par ce canal. Toutefois, le secteur est sous le feu des critiques, en raison de politiques commerciales agressives et de nombreuses erreurs commises par certaines pharmacies… au point que le service national de santé, le NHS, d’abord favorable aux pharmacies en ligne, déconseille désormais aux patients de s’y fournir. Les ventes d’OTC en ligne - autour de 18 % - impactent peu les officines, car celles-ci ne disposent que d’une part réduite de ce marché, dominé par d’autres commerces généralistes.
Aux Pays-Bas, les ventes en ligne ont succédé, entre 2000 et 2002, aux ventes par correspondance déjà autorisées depuis des années. Les ventes d’OTC en ligne représentent environ 15 % du marché, mais les OTC échappant presque totalement aux pharmacies, l’impact de ces ventes est, comme outre-Manche, mineur pour ces dernières. Les ventes de prescriptions, selon les pharmaciens, sont marginales et concernent avant tout les médicaments « life style ».
Le Danemark a autorisé très tôt les ventes en ligne mais, précise l’association des pharmaciens danois, il s’agit principalement de click and collect, les patients cherchant ensuite à la pharmacie ce qu’ils ont commandé en ligne. Il existe par ailleurs deux pharmacies purement virtuelles.
En Suède, de même, les chaînes de pharmacies ont très tôt proposé des ventes en ligne, mais elles ont aujourd’hui fort à faire face à trois pharmacies exclusivement en ligne. Selon les pharmaciens suédois, ces ventes, en pleine expansion, représentent 10 % du total des ventes, prescriptions et OTC confondus.
On relève des tendances comparables en Norvège et en Finlande. Dans les pays scandinaves, les remises sont interdites sur les prescriptions, et autorisées sur les OTC.
En Espagne, permises depuis 2013, les ventes en ligne restent néanmoins soumises à une réglementation très stricte, et doivent être adossées à des pharmacies physiques, les acheteurs devant en outre fournir toutes leurs coordonnées pour commander. Les ventes en ligne se sont montées en 2018 à 130 millions d’euros, dont la moitié de produits d’hygiène et de parfumerie. Le pays compte 22 000 officines, mais moins de 10 % d’entre elles disposent d’un site de vente en ligne, tandis que les market places ne sont toujours pas autorisées.
En Italie, où elles ne sont autorisées que depuis 2015, les ventes en ligne de médicaments OTC et de parapharmacie ont progressé de 65 % entre 2017 et 2018, pour atteindre 150 millions d’euros. Le pays compte déjà près de 650 pharmacies virtuelles, ainsi que 150 parapharmacies virtuelles.
En Belgique, les ventes d’OTC en ligne sont dominées par quelques officines virtuelles, dont la principale, New Pharma, fait désormais partie des 10 premières pharmacies virtuelles européennes. Les ventes en ligne d’OTC représentent autour de 5 % du marché, bien que les règles de vente soient très strictes, avec notamment une quasi-interdiction de toute publicité, comme d’ailleurs pour les officines.
En Autriche, les ventes en ligne ont démarré tardivement et lentement, mais elles connaîtraient depuis 2017, selon les pharmacies virtuelles qui y opèrent, une croissance annuelle de 100 %, au point de représenter déjà 12 % du marché des OTC. Ces chiffres sont contestés par l’Ordre des pharmaciens, qui les juge tout à fait exagérées. Par ailleurs, l’Autriche elle-même compte très peu de pharmacies en ligne, la plupart des ventes étant réalisées par des pharmacies virtuelles allemandes et suisses, mais aussi tchèques et slovaques, dont certaines promettent des rabais allant de 20 à 45 % sur les prix en officine.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3534
La pharmacie Paque de la capitale picarde vient de développer un drive, à l'instar de la grande distribution : commande et paiement d'après ordonnance à distance, et livraison dans la voiture. Pour le pharmacien, c'est un service et du temps gagné.
Le patient peut désormais photographier avec son téléphone, depuis le cabinet du médecin, l'ordonnance que celui-ci vient de lui prescrire, l'envoyer sur une application, payer en ligne, et passer ensuite, sous deux heures, être livré « en drive », sans descendre de sa voiture.
C'est le service que vient de mettre en route Gaël Paque, pharmacien à Amiens (Somme). « C'était une vraie demande de la part, notamment, des personnes âgées. La pharmacie est sur une route très passante, et il n'est pas toujours facile de se garer. Il a d'abord fallu trouver un lopin de terre, ce qui a été possible grâce à un aménageur public : nous avons créé trente places de stationnement, en face de la pharmacie, dont deux couvertes pour le drive, explique le confrère. C'est également pratique pour des jeunes mamans, avec de jeunes enfants, et pour nous qui ne les voyons pas courir dans la pharmacie ! »
Gaël Paque est installé depuis six ans rue de Cagny, un quartier populaire au sud de la capitale picarde. Autour de la pharmacie, on trouve une supérette, un marchand de fleurs, un opticien, un coiffeur, un marchand de journaux-tabac : un résumé de quartier. « Notre carte, c'est la proximité, nous ne sommes pas dans un centre commercial, et si notre parking, qui est fermé la nuit, aide à faire vivre notre petit groupe de commerçants, c'est tant mieux ! »
Un site et une application !
Le service du drive était depuis longtemps dans la tête du confrère. La première étape a donc été le stationnement, ainsi que l'abri pour deux voitures, avec bornes d'appel, un investissement d'environ 10 000 euros. Le pharmacien a ensuite fait réaliser un site internet, Pharmaleo, par Apotekisto, une petite société amiénoise de développement informatique. « Ils ne travaillent que pour des pharmaciens, quand on les appelle, on nous répond au téléphone. »
Le site est classique. On y présente les médicaments libres d'accès, chacun avec une fiche de conseils, des classements par affection, par laboratoire, la parapharmacie, les produits de confort et de bien-être, les produits vétérinaires, tous pouvant être commandés et payés en ligne, et expédiés sous 24 ou 48 heures. Le site abonde aussi en conseils, notamment en ORL, en recherche de minceur.
L'application associée au site Pharmaleo permet d'aller plus loin dans la digitalisation. Le patient peut donc photographier son ordonnance avec son téléphone, photographier aussi son attestation de Sécurité sociale, sa carte de mutuelle, et payer (éventuellement) en ligne. Il peut aussi apporter des précisions à l'ordonnance du médecin, comme de ne pas ajouter telle boîte qui lui reste, par exemple. S'il se présente deux heures plus tard, il suffit de sonner à l'une des bornes du drive, de se présenter, et sa commande lui est apportée. Il peut même éviter de sonner, puisqu'un service de l'application permet de géolocaliser la voiture du patient, et de connaître ainsi son heure d'arrivée face à la pharmacie.
Du temps pour vérifier l'ordonnance
« Comme pour la vente en ligne, nous voulions apporter un service, affirme Gaël Paque. Ce mode de travail nous aide, par exemple, à vérifier une ordonnance complexe, hors de la précipitation du comptoir. Des patients l'utilisent aussi pour des problèmes intimes, l'incontinence par exemple. On peut aussi lui faire activer une fonction rappel, penser à racheter des pilules pour les filles, à renouveler une ordonnance. Nous employons aussi le site pour prendre ou confirmer des rendez-vous, pour des vaccinations (le pharmacien a pratiqué une centaine de vaccinations contre la grippe, l'automne dernier), des bilans de médication. Notre site est sécurisé, et un patient peut avoir son dossier complet dans son téléphone. Avec cela, j'essaie d'anticiper la montée du digital ; nous devons nous adapter ».
Démarrés fin avril, le site et l'application, ainsi que le drive qui leur est associé, ont encore à faire leurs preuves. Gaël Paque, quant à lui, y voit surtout un outil pour gagner du temps, et mieux se consacrer à son métier de pharmacien.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3533
Pour Urgo Medical, la prise en charge des plaies des patients passe par le digital.
Le spécialiste, division de cicatrisation avancée des plaies du groupe Urgo, entend répondre aux difficultés énoncées par les soignants et constatées lors de la prise en charge des plaies des patients : évaluation, choix du bon protocole, et suivi du patient le long du parcours de soins. Il le fait en dévoilant une application mobile, Healico, dotée de trois fonctionnalités principales qui répondent à ces enjeux, et notamment la coordination des professionnels de santé dans une même structure de soins. Healico a obtenu le marquage CE en tant que dispositif médical de classe 1.
L’application s’adresse surtout aux infirmières de villes et aux médecins généralistes et spécialistes. Urgo Medical attend et espère des pharmaciens qu’ils seront force de préconisation de cette application auprès de leurs patients afin que ceux-ci en parlent eux-mêmes à leur médecin.
Le plus de la solution : l’évaluation de la plaie se fait grâce à un formulaire composé de sept critères associés à des protocoles de soins validés par des experts indépendants, selon la société.
Nom du prestataire : Urgo Médical
Téléphone : 01 85 65 24 24
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3532
L’Autorité belge de la concurrence vient de condamner l’Ordre belge des pharmaciens à une amende d'1 million d'euros pour avoir tenté d’entraver le développement du groupe MediCare-Market sur le marché des services délivrés par les pharmaciens.
Dans un communiqué publié hier, l'Autorité belge de la concurrence (ABC) affirme que l'Ordre belge des pharmaciens (OBP) « s’est opposé au développement du groupe MediCare-Market en décidant notamment de saisir, en octobre 2015, tous les conseils disciplinaires alors concernés par l’ouverture d’une enseigne MediCare-Market et d’intenter, parallèlement, une action judiciaire en cessation, en invoquant pour l’essentiel l’existence d’une confusion entre les pharmacies et les parapharmacies du groupe, en particulier lorsqu’elles sont contiguës ». Des pratiques que l'autorité de la concurrence analyse comme des entraves au développement de MediCare-Market sur le marché des services délivrés par les pharmaciens. L'autorité précise que sa décision ne porte pas sur les « décisions d'agir en justice » mais sur « la stratégie globale du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens d’évincer le modèle MediCare-Market ou d’empêcher son développement ainsi que celui de business models comparables ».
Estimant que la stratégie et les actions adoptées d'octobre 2015 à janvier 2017 par l'ordre sont « nocives au bien-être du consommateur, et notamment à la concurrence tarifaire (sur le prix de vente des médicaments) et non tarifaire (sur l’innovation) » et qu’elles constituent « des infractions graves au droit de la concurrence », l'ABC inflige une amende d'1 million d'euros, calculée sur la base du chiffre d’affaires réalisé par les pharmacies belges sur l’ensemble de leur territoire. « Ce montant correspond au chiffre d’affaires moyen annuel réalisé par une seule pharmacie sur un total de quelque 5 000 pharmacies », précise l'autorité.
L'affaire belge offre un air de déjà-vu. En France, l'Ordre des pharmaciens a connu pareille déconvenue dans l'affaire dite de la biologie. Condamnée en 2010 par la Commission européenne à une amende de 5 millions d'euros, abaissée à 4,75 millions d'euros par le tribunal de l'Union européenne en 2014, l'instance avait aussi été pointée du doigt pour des restrictions de concurrence.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr
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La progression du chiffre d’affaires des pharmacies sous enseigne Leader Santé et l’implication de ses adhérents dans la vaccination démontrent que rentabilité du point de vente et investissement dans les nouvelles missions ne sont pas incompatibles.
Les 308 pharmacies Leader Santé ont bénéficié en 2018 d’une progression de leur activité trois à quatre fois supérieure à celle de la moyenne nationale. Les 120 officines à l’enseigne Leader Santé 2 ont même vu leur chiffre d'affaires grimper de 5,63 points. Ces performances sont le résultat d'un choix de positionnement, selon ce réseau qui a accueilli 70 nouveaux adhérents en 2018, dont 30 % grâce au dispositif d’aide à l’installation « booster d’apport » (voir « Le quotidien du pharmacien » n° 3467 du 22 octobre 2018). Autant de nouvelles recrues sont attendues au cours de cette année.
« Notre cible est la pharmacie de 2 à 4 millions de chiffre d’affaires, une taille qui permet d’allier à la fois la fonction commerciale à celle du cœur de métier du pharmacien », décrit Alexis Berrebi, président du groupement. En témoigne l’investissement des pharmaciens du groupement Leader Santé dans la vaccination. Dans les quatre régions pilote, plus de sept adhérents sur dix se sont engagés dans cette nouvelle mission, et ont doublé leurs ventes de vaccin. 25 % des patients étaient des primo-vaccinés, un taux qui a contribué à l’amélioration de la couverture vaccinale dans ces territoires. « Cette implication de nos adhérents pour la vaccination répond à une véritable demande des patients. Huit millions de Français vivent aujourd’hui dans des territoires perdus et dans un tiers des villes, il faut attendre huit mois pour obtenir un rendez-vous chez un médecin généraliste », constate Alexis Berrebi.
Dans le cadre de cette nouvelle mission, les adhérents peuvent compter sur le soutien de leur groupement. Il leur dispense des recommandations pratiques sur l’édition de bons de prise en charge, la fluidité de la prise en charge, ou encore la définition de l’espace de vaccination. Leader Santé assure également la formation des pharmaciens, titulaires et adjoints. « En tant qu’organisme de formation, nous avons déjà formé 80 pharmaciens du réseau depuis le 23 avril, date de la parution du texte au « Journal officiel » et dix autres sessions sont prévues », annonce Samuel Tordjman, directeur marketing de Leader Santé, indiquant que le défi de la formation devra être relevé d’ici à la fin septembre.
Un test pilote pour la téléconsultation
Les dirigeants de Leader Santé voient dans la vaccination par le pharmacien l’acte fondateur d'une nouvelle ère de l’exercice officinal. « Elle est tout aussi emblématique de l’évolution de notre métier que le droit à la substitution. La vaccination contre la grippe nous ouvre la voie vers de nouvelles missions, les vaccins du voyageur, les renouvellements des vaccins, mais aussi la dispensation protocolisée pour le petit risque… »,expose Antoine Souied, cofondateur et président de Leader Santé Groupe.
C’est dans le même esprit d’anticipation que le groupement aborde le sujet de la téléconsultation. Il étudie actuellement les différentes solutions proposées sur le marché. Il définira ses recommandations à ses adhérents selon trois critères : le coût (entre 90 euros et 5 000 euros par mois), la surface disponible, et le « temps homme » nécessaire. Sachant, précise Elida Abi-Aad, responsable du marketing, que toutes les technologies, à l’exception d’une seule, requièrent un assistant de téléconsultation.
Le groupement s’adjoindra dès septembre l’expertise d’un consultant. En effet, avant la fin de cette année, quelques adhérents testeront des solutions en pilote afin de pouvoir faire bénéficier le réseau de leur expérience. Comme le souligne le groupement, il reviendra ensuite aux pharmaciens de déterminer dans quelle mesure la téléconsultation contribue à la sauvegarde de leur activité et constitue un service pour le patient.
D'après une conférence Leader Santé
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3524
Faut-il se lancer dans la téléconsultation ?
Et si oui, quand et comment ? Depuis la publication de l’avenant 15 de la convention pharmaceutique en décembre dernier, la perspective pour les pharmaciens d’être acteurs de la téléconsultation est désormais plus concrète et les questions se bousculent.
Tandis que, pour leur part, les prestataires profitent de la brèche et lancent de nombreuses offres à leur intention. La dernière édition de PharmagoraPlus a montré l’occasion d’en dévoiler plusieurs et a consacré également beaucoup de conférences à ce sujet. Cette offensive de l’offre en matière de téléconsultation contraste avec les hésitations de nombreux pharmaciens. Sophie Gillardeau, consultante en stratégie officinale, l’a bien souligné au cours de son intervention consacrée aux usages de la télémédecine en pharmacie le 30 mars dernier : « les pharmaciens en parlent de manière négative, évoquant la difficulté d’avoir un médecin en téléconsultation, ils disent qu’examiner un patient n’est pas leur métier, se demandent où l’installer, où peut être vraiment leur utilité… » Avant de parler solutions, il est nécessaire d’évoquer la pertinence du rôle des pharmaciens et de la démontrer. Une pertinence qui paraît assez évidente : « les soins vont devenir de plus en plus ambulatoires, et le domicile sera bientôt le premier lieu de soins », prédit ainsi Sophie Gillardeau. Le recours à ce nouveau type de soins s’imposera. Signe de cette évolution, les mutuelles se sont engagées profondément dans la téléconsultation, en allant parfois jusqu’à racheter des plateformes de télémédecine.
Quel rôle pour les pharmaciens ?
Loin de contester ces changements, les pharmaciens s’interrogent plutôt sur la façon d’y aller et leur positionnement, leur rôle précis. Le flou qui entoure encore ce rôle peut être vu comme une opportunité. « Il va falloir inventer plein de choses », espère Sophie Gillardeau. Un rôle à définir notamment par rapport aux médecins, mais aussi aux infirmiers qui représenteront également des acteurs importants de la téléconsultation, à domicile. En comparaison, ce qui se fait et se fera en pharmacie est plus ouvert en termes de services. Un rôle que déjà un certain nombre de pharmaciens ont commencé de prendre à bras-le-corps, puisque selon l’ARS, 8 000 téléconsultations ont été réalisées en six mois. Des chiffres à comparer avec la méfiance émanant d’une enquête citée par Sophie Gillardeau selon laquelle sur 730 pharmaciens interrogés, 70 % ont déclaré qu’ils ne feront pas de téléconsultation, au moins dans l’année qui vient, alors que dans leur globalité, les Français se disent favorables à la télémédecine à hauteur de 60 %.
Quel modèle économique ?
Pour lever cette méfiance, il faut être clair sur le modèle économique à prendre en compte, et cela, c’est aussi le rôle des prestataires d’aider les pharmaciens à le définir. C’est d’ailleurs ainsi que certains d’entre eux ont choisi d’aborder le sujet, Docavenue par exemple qui en février dernier déjà affirmait haut et fort que la téléconsultation en pharmacie est plus un enjeu économique que technologique et de ce fait, a fait le choix de proposer une solution pour faire en sorte que les téléconsultations soient remboursables pour le patient. Le prestataire (filiale de Cegedim) a voulu ainsi travailler avec des médecins libéraux plutôt qu’une plateforme de télémédecine qui n’ouvre pas toujours droit à un remboursement. À l’opposé, Visiomed, l’un des prestataires les plus anciens de la télémédecine, travaille précisément avec une telle plateforme, et pour l’instant, les consultations ne sont pas remboursables. Sans écarter la perspective de faire appel un jour à la CNAM, « nous y travaillons », déclare Eric Sebban, le P-DG de la société, Visiomed est dans le non conventionné. « La notion de gratuité est à prendre avec précaution, il faut quand même que quelqu’un paie », tient à rappeler Eric Sebban. Les solutions de télémédecine en elle-même, notamment celles présentées à PharmagoraPlus, privilégient en tout cas un équipement assez économique, loin des cabines coûteuses que certains prestataires ont présentées. Du matériel et un logiciel pour assurer la visioconférence, et des objets connectés de santé, pour des sommes n’excédant pas 1 000 ou 2 000 euros et des abonnements mensuels entre 50 et 150 euros en moyenne. Faut-il encore avoir la bonne patientèle, suffisante pour amortir ces investissements, aussi légers soient-ils. L’avenant 15 de la Convention Pharmaceutique encadre strictement le profil des patients éligibles aux téléconsultations en pharmacie (voir encadré). Le cas des patients n’ayant plus de médecin traitant ou plus de médecin traitant disponible, hélas de plus en plus courant, est sans doute celui que les pharmaciens risquent de rencontrer le plus souvent, bien sûr dans les zones de désertification médicale, mais aussi en milieu urbain où les médecins sont débordés. « Nous avons l’exemple d’un pharmacien situé dans le sixième arrondissement parisien qui a fait le choix de la téléconsultation alors qu’il a quarante médecins autour de lui », raconte Eric Sebban. Dans tous les cas, le modèle économique le plus évident reste lié à la possibilité d’avoir des ventes additionnelles, à commencer par l’ordonnance émise à l’issue de la téléconsultation qui la plupart du temps est présentée en toute logique dans l’officine où a été réalisé l’échange avec le télémédecin.
Quelle solution choisir ?
Puis il faut choisir une solution. Selon quels critères ? Difficile de s’y retrouver face aux nombreuses offres disponibles sur le marché. Outre le prix, la qualité de l’interface avec les médecins – mais on imagine que les prestataires ont soigné cet aspect – et celle des objets connectés de santé proposés. Pour Nathaniel Bern, fondateur de la start-up Medadom, il faut porter une attention particulière aux qualités d’intégration de ces objets connectés de santé. « En principe, ils le sont tous, à Windows, à Androïd, à Ios, mais dans les faits, ils le sont avec plus ou moins de facilité, il y a des différences entre les outils proposés par les fabricants »,explique-t-il. D’où le choix rigoureux qu’il entend assumer pour ces objets, en faisant appel à chaque fois à un prestataire précis selon le type de produit. Medadom propose otoscope et stéthoscope connectés comme le demande l’avenant 15, et travaille à intégrer d’autres objets de santé connectés, notamment un dermatoscope, « il y a une forte demande en dermatologie en téléconsultation, compte tenu de la faible disponibilité des dermatologues », explique Nathaniel Bern. Avoir une gamme large d’objets connectés de santé est important pour compenser l’absence de palpation physique, tension, température, glycémie, poids, etc.
On peut aussi voir la question de l’intégration sous un angle plus logiciel, comme le fait E Santé Technology, qui a développé une plateforme de e-santé, en marque blanche pour Alliance Healthcare, mais qu’elle utilise aussi pour son usage propre. « Pour nous, la téléconsultation est une conséquence logique de ce que nous proposons déjà autour du parcours de soins », explique Sylvie Manzano, chef de projet au sein de l’entreprise. « Les différents professionnels de santé disposent chacun de leur espace dans notre plateforme, ainsi que le patient, mais les informations circulent, elles sont partagées », ajoute-t-elle. Contrastant ainsi avec d’autres acteurs qui travaillent plutôt de façon isolée. Peut-être est-ce précisément l’une des valeurs ajoutées susceptibles d’être proposées par les pharmaciens, la téléconsultation comme un service complémentaire à ceux déjà existants via une plateforme Web, notamment les entretiens pharmaceutiques et le bilan de médication partagé, à l’image de ce que fait E santé Technology.
Quelle plate-forme médicale ?
Les pharmaciens candidats peuvent aussi s’interroger sur la qualité de la plateforme téléphonique, ou tout au moins du pool de médecins utilisé par le prestataire. « En fait, la préoccupation essentielle pour eux est la durée de l’attente », remarque Nathaniel Bern. « C’est vraiment la première qualité qu’on attend d’une plateforme de télémédecine, une attente courte, la qualité des soins étant sous entendue. » Le dirigeant de la start-up précise que ces médecins, libéraux ou hospitaliers, respectent rigoureusement les protocoles de téléconsultation en pharmacie, qui ne sont pas les mêmes que ceux de la téléconsultation exercée à domicile. Pour le reste, il incombe au pharmacien d’assumer certains process comme obtenir le consentement éclairé du patient, au début de la téléconsultation. Parfois, certains prestataires proposent aussi au pharmacien de vérifier que le médecin pourra être payé, comme le fait Pharmagest. Le pharmacien peut l’assister et à ce titre de procéder à certains examens à sa demande, il incombe au prestataire de permettre également une authentification sécurisée des différents acteurs de la téléconsultation, de garantir la sécurité des données et leur bonne transmission conformément à l’avenant 15. Le déroulement d’une téléconsultation est simple : Pharmagest explique qu’après les procédures d’authentification, le patient entre dans la salle d’attente virtuelle. Ce temps d’attente peut être utilisé pour scanner et envoyer différents documents au médecin par smartphone, le médecin reçoit une notification relative à ces documents. Il prend la main sur le process et a la possibilité de refuser la téléconsultation. Il met en attente le patient puis assure ensuite la consultation à l’issue de laquelle le médecin envoie le cas échéant une ordonnance qui arrive sur l’écran du pharmacien, il envoie également un reçu de paiement.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3522
Un excellent article d'information accessible sur les pages infos de France Inter met en lumière les risques encourus par les professionnels de santé du fait de la situation monopolistique de la start-up, devenue leader sans partage sur le marché de la prise de rendez-vous en ligne en quelques années.
Les médecins étant déjà pris dans les filets de la dépendance, quid pour les officines ?
Les RDV pour pharmaciens étant également dans le viseur de la société, mieux vaut être bien informé de ce visent à terme les jeunes stratèges derrières leurs écrans et leurs lignes de code...
La start-up Ordoclic a présenté à PharmagoraPlus l’une des toutes premières solutions d’ordonnance électronique disponibles sur le marché, alors que l’on est toujours en attente d’un encadrement légal sur le sujet.
Ordoclic a imaginé une solution simple d’usage pour tous les protagonistes, un enjeu complexe à la base puisque les médecins et les pharmaciens ont des pratiques très différentes.
Elle s’installe chez le médecin et fonctionne comme une imprimante virtuelle et via un process digital qui intègre toutes les démarches nécessaires (authentification du médecin via la carte CPS notamment), elle certifie également la signature de l’ordonnance.
Le patient dispose d’un PDF et aussi d’un QR Code, lequel permet au pharmacien de récupérer l’ordonnance qui peut aussi y accéder via son navigateur Internet.
Une messagerie a également été conçue par Ordoclic pour permettre aux médecins et aux pharmaciens de communiquer.
La phase de tests est achevée (200 pharmaciens et 200 prescripteurs ont généré 15 000 ordonnances en six mois) et le produit est disponible ce printemps.
Le plus de la solution : elle combine la simplicité inhérente à la réussite de la démarche de dématérialisation de l’ordonnance tout en en assurant la sécurité.
Nom du prestataire : Ordoclic
Prix : Gratuit.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3517
Retrouvez toutes les actualités de votre Pharmacie préférée de l'ile de la Réunion sur Facebook
C’est une nouvelle tendance du e-commerce. Les réseaux sociaux deviennent également des boutiques en ligne. Mais rassurons les e-pharmaciens déjà présents sur le Web. L’utilisation de ce nouveau tunnel de vente à l’avenir prometteur leur est aussi possible.
Les modes d’utilisation du Web par les internautes sont en pleine évolution, avec l’apparition de nouveaux comportements. Les réseaux sociaux sont ainsi devenus des outils de communication et de création de communautés pour les marques et les e-commerçants. Le processus d’achat en ligne suit cette évolution en permettant aujourd’hui aux « followers » de ces comptes de pouvoir réaliser des achats directement sur Facebook, Instagram, Snapchat ou encore Pinterest pour les plus connus. Tel est l'un des enseignements de l'événement PrestaShopConnect qui se tenait à Lyon le mois dernier.
Il y a quelque temps, ce mode de vente obligeait à réorienter le client vers la boutique en ligne traditionnelle pour pouvoir réaliser un achat. Un processus qui connaissait des taux d’abandons importants. Il existe, en effet, une équation simple dans l’e-commerce. Plus vous multipliez le nombre de clics, moins vous avez de clients qui vont au bout du processus d’achat.
Un bouton « acheter ce produit »
Partant de ce constat, des acteurs du secteur impliqués dans la sécurisation des paiements en ligne ont proposé des évolutions majeures. La plus importante est de pouvoir offrir une intégration totale du processus de vente sur un réseau social. Concrètement, l’internaute ne quitte pas la plateforme pour réaliser son achat. L'objectif, qui fait office d'exploit, est de pouvoir conclure un acte d’achat en seulement trois clics. Une stratégie que pourraient tenter les pharmacies actives sur les réseaux sociaux… Les e-pharmacies autorisées en France à vendre des médicaments en ligne peuvent intégrer cette nouvelle évolution dans leur stratégie virale.
À moins d’être à l’aise avec la programmation, ou de recourir aux services d’un développeur, les titulaires intéressés peuvent utiliser certains outils disponibles. Une fois l’intégration réalisée, ce nouveau processus de vente peut aider à booster une activité en ligne tout en surfant sur une tendance très actuelle. Concrètement, une pharmacie qui poste sur Facebook plusieurs messages à propos d’une gamme de parapharmacie pourrait tout à fait intégrer un bouton « acheter ce produit » sur le support. Le taux de transformation serait augmenté, car il se trouve dans la continuité du message promotionnel.
Des pré-requis indispensables
Pour arriver à vendre des médicaments ou de la parapharmacie sur les réseaux sociaux, l'e-pharmacien doit au préalable avoir une stratégie Web bien établie. Après avoir obtenu le sésame de son agence régionale de santé, le pharmacien met en ligne son site et établit sa stratégie sur les réseaux sociaux. Il est conseillé de limiter la visibilité de la e-pharmacie sur un nombre restreint de plateformes (une ou deux maximum) afin de concentrer sa communication virale. La constitution d’une communauté, qui suit les événements postés par la pharmacie, est l’objectif de cette présence sur un réseau social.
Les statistiques observées permettent ensuite au e-pharmacien de caractériser son audience. Ce point est particulièrement important pour proposer du contenu et des produits associés correspondant aux besoins de sa communauté. Un levier important du développement des e-pharmacies passera très probablement par la pratique des achats intégrés dans les réseaux sociaux. Nul doute que cette tendance actuelle s'invitera très vite dans le monde de la santé en général, et de la pharmacie en particulier. Offrir cette nouvelle expérience « technico-commerciale » à l'audience des cyberpharmacies pourrait être une option à suivre pour développer leur activité.
Une solution de paiement intégrée aux réseaux sociaux
Durant le premier PrestaShopConnect de Lyon, un atelier a particulièrement retenu l'attention des visiteurs. Cette session, intitulée « Booster vos ventes sur les réseaux sociaux » et animée par l’équipe de Payplug, avait de quoi susciter la curiosité des professionnels de la vente en ligne présents. Payplug, outil de paiement sécurisé en ligne, est en effet compatible avec la plupart des plateformes Web. Par son truchement, le e-commerçant peut proposer sur un réseau social un processus de vente en ligne totalement intégré.
R. L.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3516
Désireux de favoriser la vente en ligne de médicament pour faire baisser les prix, le gouvernement a reçu le 16 avril les représentants de la profession.
Le Premier ministre l’avait annoncé le 5 mars dernier, les règles de la vente en ligne de médicament doivent être assouplies afin d’accroître la concurrence entre les pharmacies, et par conséquent d’infléchir les prix (voir article « abonné »). Les syndicats, les représentants de l’Ordre et des étudiants ont été reçus mardi 16 avril au ministère de la Santé pour débattre de ces modifications substantielles au Code de la santé publique.
Un premier assouplissement devrait intervenir dans les modalités d’autorisation des sites de vente en ligne qui sera transformée en déclaration formelle par le pharmacien. Des contrôles de l’agence régionale de santé (ARS) pourront être effectués a posteriori sur la conformité du site et le respect des bonnes pratiques. Si les représentants de la profession ont approuvé cette avancée, ils se sont prononcés à l’unanimité contre l’autorisation des locaux déportés. Une proposition du gouvernement qui consiste à pratiquer l’expédition des produits à partir de hangars, distincts de la pharmacie physique, pourvu qu’ils soient implantés dans le même département.
Le Premier ministre a aussi évoqué les plateformes, pour permettre aux pharmaciens de se regrouper et mutualiser leur activité de vente sur Internet. Mais Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) est implacable : « Oui à la mutualisation en ce qui concerne la gestion du portail en lui-même, mais il ne faut pas aller plus loin. Le portail ne doit pas déboucher sur une plateforme qui mettrait en place une logistique spécifique à Internet. » « Attention de ne pas prendre en otage, dans ce système, les petites officines qui auront des distorsions entre les prix pratiqués dans le point de vente physique et ceux affichés sur le site », met-il en garde.
Pour parer à toutes dérives, Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France, a fait une contreproposition au gouvernement. « Elle consiste à reconstituer toute la chaîne de distribution du médicament de manière virtuelle », expose-t-il. Ce dispositif confierait aux grossistes-répartiteurs et aux groupements la mise à disposition sur le site des produits mutualisés. Le pharmacien resterait maître de ses achats, de ses ventes, de sa facturation et du dernier kilomètre, dans la livraison des produits.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr/Marie Bonte
Le distributeur de médicaments et pharmacien en ligne Zur Rose a vu son chiffre d'affaires bondir de 28,1% au 1er trimestre, à 381,1 millions de francs suisses. La croissance a été particulièrement forte en Allemagne (46%), marché sur lequel l'entreprise a acquis, notamment, la pharmacie en ligne Medpex.
"La croissance s'est poursuivie conformément aux prévisions", se félicite Zur Rose mercredi dans un communiqué. Les chiffres publiés se situent dans la fourchette haute des attentes des analystes consultés par AWP. qui anticipaient des ventes entre 344 et 388 millions, grâce en particulier aux 213 millions d'euros (environ 245 millions de francs suisses) de recettes réalisées en Allemagne.
Les médicaments sans ordonnance ont constitué le principal moteur de croissance (+21%). Sur le marché helvétique, la hausse des ventes a été plus modeste: 3,6% à 132 millions, un résultat qui s'explique en partie par les baisse de prix imposées. Malgré tout, Zur Rose parle d'un "développement positif", eu égard à l'afflux dans la clientèle médecins.
Sur les autres marchés européens, le groupe a enregistré des ventes de 7,1 millions d'euros (+40%).
Le groupe maintient ses objectifs pour 2019, à savoir un chiffre d'affaires de 1,6 milliard de francs suisses. Cela correspondrait à une hausse de 30% par rapport à 2018.
Source : ZoneBourse
L’évolution du métier de Pharmacien est une réalité quotidienne qui ne peut échapper aux titulaires des petites comme des grandes pharmacies.
Dans un contexte de concurrence parfois exacerbée, le pharmacien d’officine peine parfois à faire face aux enjeux de la profession.
Les choix pour assurer l’avenir sont difficiles et la mutualisation de certains aspects de fonctionnement peut être une solution.
Achats, gestion, communication, merchandising, formation ou expériences partagées sont autant de sujets qui peuvent motiver un pharmacien à adhérer à un groupement de Pharmacies.
L’adhésion à un groupement engage lourdement et durablement une officine, celle-ci doit être murement réfléchie.
Un divorce reste possible avec des conséquences parfois lourdes, notamment en matière d’enseigne, de communication et, plus récemment, de stratégie digitale et d’internet.
Ce qui a été engagé et créé avec le groupement peut parfois disparaitre en cas de séparation.
S’il peut s’agir d’une solution appropriée pour aider dans la gestion et le développement d’une officine, il n’en reste pas moins que les aspects contractuels sur « l’après-groupement » sont à aborder avec une parfaite compréhension des engagements réciproques.
S'entourer de conseils et débrieffer les expériences de ses confrères avant de s'engager reste certainement la meilleure des options.
Il est possible de consulter la liste des groupements de pharmacies en suivant sur le lien ci-dessous :
Le congrès de la Fédération française des maisons et pôles de santé (FFMPS) s'est tenu la semaine dernière à Dijon sur le thème « Pluripro : découvrir et se découvrir en équipe ». Un programme dense pour les 1 200 congressistes : une vingtaine d'ateliers, quatre séances plénières, deux tables rondes. L'un des ateliers, animé par le Dr Étienne Deslandes, médecin généraliste dans le Puy-de-Dôme, a retenu l'attention de la rédaction du « Généraliste ». Le sujet : « Soins non programmés : jusqu'où aller dans le partage de compétences ».
Huit groupes ont été constitués pour travailler spécifiquement sur une problématique santé. Ainsi la lombalgie aiguë pourrait être prise en charge par le kinésithérapeute ou l'ostéopathe, l'ongle incarné par le podologue, l'infection urinaire par l'infirmier, le pharmacien, la sage-femme et le laboratoire d'analyses médicales. Le groupe de travail dédié à cette dernière pathologie imagine « un examen clinique standardisé et rapide avec prise de tension, prise de température et contact lombaire » afin d'écarter le risque de pyélonéphrite. Il évoque également l'utilisation du DMP pour éviter toute interaction médicamenteuse et être en capacité de repérer une cystite à répétition en cas de nomadisme médical.
En séance plénière, Brigitte Bouzige, première vice-présidente de la FFMPS et titulaire dans le Gard, n'a pas manqué d'évoquer la place du pharmacien dans la coordination des soins et envisage un jour « la création d'un pharmacien de pratiques avancées » dont il faudra « définir les nouvelles compétences », à l'image des infirmiers de pratiques avancées.
Source : Le Quotidien du Pharmacien n°3510
La société Cashmag, fabricant français de monnayeurs (ces machines qui rendent la monnaie dans les commerces de proximité), se positionne sur le marché des officines depuis plus de deux ans.
Il propose notamment le monnayeur série F1, qui se caractérise par son intégration facile dans les comptoirs sans dénaturer leur esthétique, affirme la société, un produit donc adapté notamment aux pharmacies qui n’ont pas de beaucoup d’espace.
Ce monnayeur dispose d’un module pièces (avec une capacité de stockage de 4 000 pièces) avec un rendu de monnaie très rapide, en 4 secondes, et d’un module billets. Cashmag propose aussi un modèle plus grand, le monnayeur Série 5R. Les deux modèles peuvent communiquer avec les LGO, grâce à une astuce technique qui permet de ne pas avoir besoin de développement spécifique pour une meilleure intégration, même si celle-ci est de fait préférable, affirme-t-on au sein de la société.
Le plus de la solution : Ce sont des monnayeurs très sécurisés disposant de systèmes anti-forcing, de 4 serrures pour le Série F1, de 5 serrures pour le Série 5R. Les deux appareils bénéficient également d’un système de contrôle de fausses pièces et faux billets.
Prix : entre 10 000 et 20 000 € selon les modèles et les configurations
Nom du prestataire : Cashmag
Téléphone : 04 94 28 50 50
E-mail : contact@cashmag.fr
Source : Le Quotidien du Pharmacien
Le salon Pharmagora+ s'est terminé ce dimanche soir.
Cette édition est la toute première à avoir vu la présence ostensible et remarquée d'un stand Amazon.
Celle-ci n'est pas passée inaperçue et a provoqué de nombreux échanges indignés, voire haineux, sur les réseaux sociaux. Certains allant jusqu'à demander une réaction forte de l'ordre des Pharmaciens, avec par exemple la possibilité de boycotter le salon l'année prochaine.
Avec cette initiative Closer Still, l'organisateur Anglais, a pris le risque de mettre la profession au pied du mur sur une évidence que plus personne ne peut désormais ignorer : le chiffre d'affaires des officines intéresse plus que jamais la multinationale de la vente en ligne.
Cependant, comment expliquer la fréquentation plutôt soutenue du stand Amazon, car de nombreux Pharmaciens s'y sont succédés.
Pour les Pharmaciens qui seraient tentés de succomber aux sirènes de la place de marché, une commission de 15% HT sur le chiffre d'affaires TTC réalisé est évoquée. De quoi faire réfléchir...
Le retard de la profession, pour ne pas parler de la résistance, dans la digitalisation des pharmacies et de leurs services a hélas laissé la place libre à l'émergence de plateformes internet très performantes, pour certaines installées à l'étranger. Même s'il est toujours temps de réagir, la prise de conscience est douloureuse.
Aucun métier ne peut plus nier durablement l'évolution du comportement des clients, des patients et des modes de consommation qui dictent à eux seuls l'impérieuse nécessité d'accepter de "bouger les curseurs". Les professionnels de la santé, plus que les autres, sont en première ligne, car les enjeux sont énormes.
Le salon PharmagoraPlus 2019 ouvrira ses portes demain. Au programme de la manifestation, 400 stands à visiter et plus de 70 conférences et ateliers. Le « Quotidien » vous y accueille stand J75.
La 34e édition du salon PharmagoraPlus se tiendra ce week-end à Paris-Expo, porte de Versailles. Toute l'équipe du « Quotidien du pharmacien » sera présente durant les deux jours du salon. Sur son stand J75, vous pourrez venir échanger avec la rédaction et accéder aux offres « spécial salon ». L'événement vous propose de découvrir l'ensemble des innovations 2019 en matière d'équipements et de produits dédiés à l'officine. Vous pourrez également élaborer votre « menu » au sein du vaste programme de conférences et d'ateliers prévus. Parmi ces rendez-vous, ne manquez pas les deux table-rondes organisées par le « Quotidien » et qui se dérouleront dans la salle Forum de la profession :
Samedi 30 mars à 14 heures : « L'An 2 de la convention, moteur de la réforme », animée par Jacques Gravier, directeur de la rédaction du « Quotidien ». Intervenants : Gilles Bonnefond, président de l'Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et Annelore Coury, directrice déléguée à la gestion et l’organisation des soins, Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM).
Dimanche 31 mars à 16 heures : « Un tiers de l'économie de l'officine : génériques et biosimilaires, stop ou encore ? », animée par Didier Doukhan, rédacteur en chef du « Quotidien ». Intervenants : Romain Lecointre, pharmacien hospitalier, auteur du livre « Les médicaments biosimilaires sont-ils les nouveaux génériques ? », clinique du Parc à Lyon, Laurent Filoche, président de l'Union des groupements de pharmaciens d’officine (UGDPO), Christian Grenier, président de Fédergy, Jean Loaëc, représentant du GEMME, Denis Millet, président de la commission économie à la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) et Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).
- S'inscrire.
- Le programme des conférences du samedi 30 mars.
- Le programme des conférences du dimanche 31 mars.
Source : Lequotidiendupharmacien.fr
Le plus important salon destiné à la Pharmacie ouvre ses portes de 9h00 à 18h00 ce week-end à Paris au parc des expositions.
En 2018, PharmagoraPlus a rassemblée plus de 13 021 visiteurs et plus de 400 exposants et ce, pendant deux jours de salon. Ce chiffre s’explique par la présence de grands noms de la profession et par le dynamisme des exposants qui rivalisent d'innovations.
Le Pharmacien d'officine y trouvera quantité d'opportunités pour doper la croissance de son officine, mais également le niveau de prise en charge de ses patients.
Pour reprendre une formule explicite et sans ambiguïté, l'emploi dans les pharmacies est bien un secteur sous tension !
Rarement les demandes, comme les offres, auront eu autant de difficultés pour trouver la réponse souhaitée par l'officine. Pourtant, avec la banalisation des sites destinés à répondre à cette mise en relation du demandeur et de celui qui cherche, on pourrait croire la problématique en voie d'amélioration, il n'en est rien.
Aux côtés des grands acteurs traditionnels que sont Pôle-Emploi, Indeed, Adecco et beaucoup d'autres sans spécialisation particulière, les quotidiens spécialisés comme le Moniteurs des Pharmacies ou le Quotidien du Pharmacien se sont positionnés de longue date sur ce sujet.
Plus récemment, des pure players se sont immiscés sur ce marché, fragmentant un peu plus la simplicité des relations, sauf pour ceux qui sauront en tirer partie.
Vous trouverez ci-après une liste non exhaustive des acteurs de l'offre d'emploi en officine :
Et bien d'autres encore...